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Côte d’Ivoire : les dessous de l’accord qui relance le «dialogue politique»

La date du 20 janvier 2022 a été fixée pour la reprise du « dialogue politique » entre les autorités et les partis politiques ivoiriens. Ces dernières semaines ont été marquées par les annonces judiciaires mettant en cause des cadres de l’opposition et instaurant un climat de méfiance entre les acteurs de ce dialogue politique.

Après une période de flottement, le « dialogue politique » va reprendre, avec la participation des principales formations politiques.

Le 26 décembre dernier, le procureur de la République Richard Adou avait jeté un froid dans les rangs de l’opposition. Il donnait les conclusions d’une enquête sur les violences liées à l’élection présidentielle de 2020. Son rapport dressait une liste de responsables politiques potentiellement « auteurs moraux » de cette crise électorale, dont Pascal Affi N’Guessan, Simone Gbagbo ou encore Henri Konan Bédié. Quelques jours après la reprise du dialogue politique, l’opposition y voyait une « coïncidence troublante », craignant une volonté d’affaiblir ses cadres, désormais menacés de poursuites judiciaires.

Le 5 janvier, le PDCI, et le PPA-CI « s’interrogeaient » d’ailleurs « sur la sincérité du dialogue politique initié par le gouvernement », tandis que le RHDP regrettait que ces deux partis veuillent « se servir de ce dialogue pour s’assurer une immunité juridictionnelle et une impunité, sans toutefois reconnaître leurs forfaits. »

Dans ce contexte, le dialogue pourra-t-il se tenir dans de bonnes conditions ? « C’est au gouvernement de nous rassurer », estime un responsable du PPA-CI, qui attend de prendre connaissance du chronogramme, et des thèmes de discussions retenus. « Nous n’irons pas en plaidoirie car nous ne sommes coupables de rien », prévient aussi un cadre PDCI en réponse au RHDP.

Après l’interruption du dialogue, le gouvernement a justifié sa reprise en indiquant que les requêtes des partis politiques et de la société civile avaient été toutes reçues.

En théorie, les participants devraient donc prochainement rentrer dans le vif du sujet, avec la mise en place de groupes de travail portant sur l’environnement socio-politique et électoral, en vue de l’organisation des élections locales de 2023 notamment.

Source : RFI

 

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