Ce jeudi 10 février, au centre forestier et des Eaux Forêt de Tabacoro, un atelier de trois jours s’est ouvert sur la correction du code minier afin de permettre une bonne utilisation. C’était sous la présidence du ministre de l’Énergie et des Mines, Lamine Seydou Traoré.
Un secteur essentiel pour l’économie du Mali. Le secteur aurifère qui est le plus développé, représente près de 70 % des exportations du pays, 10% du PIB et apporte plusieurs centaines de milliards de FCFA à l’économie nationale. C’est pourquoi, dès son arrivée à la tête du département, le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau s’est mis au travail permettant de faire signer deux importants documents pour l’opérationnalisation du nouveau Code miner en République du Mali. Ces documents sont : le décret d’application du code minier et le décret de la convention type.
Toute œuvre humaine étant imparfaite, aujourd’hui des insuffisances ont été constatées dans la mise en œuvre du Code minier ainsi que les documents précités. Raison pour laquelle dans une démarche de proactivité, il a été jugé nécessaire de les corriger rapidement afin de ne laisser aucune place à des dérives préjudiciables à notre pays.
C’est tout le sens de l’atelier de concertation sur le projet d’Ordonnance portant modification du code minier qui s’est ouvert, ce matin, au centre forestier des Eaux et forêts de N’Tabacoro.
Durant trois jours, il s’agit, pour les acteurs impliqués dans l’exploitation des mines, d’échanger sur les pistes d’amélioration jugées utiles et nécessaires à la mise en œuvre correcte et efficiente du Code minier dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant entre l’État et les entreprises, mais surtout permettre des résultats tangibles en ce qui concerne le développement du contenu local.
Lansine COULIBALY