Comme le ridicule a cessé de tuer au Mali, le Hcua a invité le Président de la Transition du Mali à clarifier la position de son gouvernement par rapport à l’application de l’Accord d’Alger. Le Hcua, membre de la CMA, est dans le Gouvernement et dans le Conseil national de la Transition (CNT), mais ces véritables manipulateurs continuent à dire que « rien ne les lie à l’Etat malien à part l’Accord d’Alger issu du processus d’Alger ». Alors, que font leurs membres au Gouvernement et au CNT ?
Il faut que ces véritables paresseux de la CMA, dont la panique s’est emparée depuis le départ annoncé des forces Barkhane et Takuba du territoire malien, sachent qu’on n’est plus à l’époque où ils étaient ‘’ les chouchous de la France’’ et les ‘’ enfants gâtés de la République’’ sous le régime de feu IBK. Alors qu’ils comprennent que leur mauvais comportement et agissement contre la République ne passe plus. C’en est fini, le gain de l’argent facile, du chantage et des manigances, et d’escroquerie et de montage grotesque contre la République. Écartelé entre l’Accord de coopération militaire qui le lie au gouvernement malien et le grand patron de la CMA et du Mouvement des narcotrafiquants lâches et apatrides (Mnla), pardon, Mouvement national pour la libération de l’Azawad, Bilal Ag Chérif, qui pressait la France d’officialiser au grand jour leur coopération militaire pour mettre la pression sur le gouvernement malien sinon la Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA), va arrêter cette cachoterie ridicule. Il va jusqu’à menacer la France de cesser son assistance qui est vitale à celle-ci qui ne peut rien sans leur aide face aux nombreuses bandes djihadistes (dont BokoHaram).
Maintenant, après avoir rappelé le retrait de leurs éléments des postes stratégiques qu’ils occupaient, les rebelles de la CMA sont paniqués à cause de la transition de la France qui les a utilisés pour les abandonner après, sans avoir pu imposer l’Accord de paix d’Alger d’une part. Mais d’autre part, par le grand fossé qui existait entre leur protecteur, complice et associé de la France, et les autorités de la transition. Il est nécessaire pour eux de revenir au Pacte national, à la République car la faisabilité de l’APR (Accord pour la paix et la réconciliation nationale) n’est pas réaliste. Qu’ils mettent balle à terre, surtout celui qui se vante qu’ils sont un mouvement armé avec des revendications.
A. Touré