Dans le cadre de la promotion du développement socioéconomique des quartiers, le club des amis du quartier de Kalaban-coura en synergie d’action avec la coordination des associations du quartier de Kalaban-coura An bèyé kélenyé ont brisé la glace.
C’était le dimanche 13 mai 2018 dans la famille Diarra à Kalaban-coura en présence de Mme Diarra Fanta Traoré, présidente des femmes de la coordination des associations du quartier de Kalaban-coura, de Ismaël Doumbia, responsable chargé à la mobilisation, Adama Marie Traoré, chargé de communication de ladite coordination et des clubs amis.
Il s’agissait au cours de cette rencontre de recenser les besoins et préoccupations des populations, de dégager les voix et moyens susceptibles de garantir l’épanouissement et le bien être des populations. Parmi les besoins exprimés par les habitants figurent l’emploi des jeunes, la création des activités génératrices de revenus, les formations et stages, l’assainissement et bien d’autres sujets.
Selon Boulkassoum Maiga, membre de la coordination, le développement commence d’abord par la base, qui à
son tour doit faire pression sur l’élu. C’est pourquoi, dira-t-il, le but de cette union est de chercher à résoudre l’éternelle équation de l’électeur-élu. « L’élu doit avoir toujours peur à l’électeur et non le contraire pour le bien-être des populations », a-t-il dit.
Pour lui, la coordination des associations du quartier de Kalaban-coura An bèyé kélenyé œuvre pour poser des actions concrètes pour le développement et met le citoyen au cœur de toutes les actions qu’il soit politique ou apolitique. « La coordination An bèyé kélenyé entend désormais poursuivre ses actions avec les clubs des amis pour aller de l’avant pour un Mali qui émerge par les citoyens et non par les dirigeants. Il faut qu’on inverse la tendance et cela se passe par la base », a conclu Boulkassoum Maiga
Bourama Camara
Source: Le Challenger