Pour alléger sa présence, la France mise beaucoup sur le déploiement d’unités d’élite européennes au sein de la nouvelle force Takuba, chargée d’accompagner l’armée malienne au combat.
Créé à l’initiative de Paris, ce groupement de forces spéciales qui rassemble aujourd’hui Français, Estoniens et Tchèques, est le « signe d’une prise de conscience grandissante des enjeux sahéliens qui sont cruciaux pour toute l’Europe », a fait valoir récemment le président français.
Mais « le cap reste inchangé », a assuré le chef d’État, en évoquant l’objectif de « stabilité » du Sahel et la « victoire contre les terroristes ». De façon concrète, Le Point rapporte que Paris doit officialiser cette première vague de retrait à l’occasion du prochain sommet avec les pays du G5 Sahel « programmé à N’Djamena pour les 15 et 16 février », a indiqué l’Élysée, précisant que le président s’y rendrait si le contexte sanitaire le permettait. « Le sommet aura lieu en présentiel ou en visioconférence, avec les partenaires du G5, les partenaires européens, les institutions européennes engagées. Les Américains sont intéressés par l’exercice ».
Source: lepoint.fr Avec Journal du Mali