Àl’appel des autorités maliennes de la transition conduites en son temps par le Président Dioncounda TRAORE, l’Armée Française a déposé ses matériels de guerre sur le sol malien pour contrer l’avancée des djihadistes vers le sud du pays. L’opération baptisée à l’époque Serval a évolué depuis 8 ans pour se transformer en ‘’ Barkhane’’ et qui a donné naissance à Takuba. Le bilan tiré de cette intervention est relatif selon les sentiments pro et anti français.
L’intervention militaire de la France s’est déroulée à un moment où, toutes les régions du Nord étaient sous occupation djihadistes. En effet, à partir de la nuit du 10 au 11 janvier 2013, des éléments des forces spéciales sont engagées dans la région de Mopti puis sont rapidement renforcées par la projection à Bamako par avions C-130 Hercules et C-160 Transvaal de 200 militaires du 21ème Régiment d’Infanterie Marine a prélevés sur le dispositif Épervier, basé au Tchad ainsi que d’un peloton de légionnaires du 1er REC d’Orange15.En métropole, les légionnaires du 2e REP qui sont d’alerte Guépard sont mis en alerte le 11 janvier. Ils forment un groupement parachutiste avec l’état-major, la 2e compagnie (quaternaire) renforcée d’une section anti-char (SAC), un groupe de commandos-parachutistes; deux compagnies (tertiaires) du 1er RCP elles-mêmes renforcées d’une section chacune du 17e RGP. Le REP quitte Calvi quelques jours plus tard pour la Côte d’Ivoire afin de préparer le saut sur Tombouctou. La 3e Cie du 2eREP, déjà projetée à Bangui en décembre 2012, est mise en alerte à son retour sur Libreville (Gabon) et rejoindra le régiment dans les Ifoghas pour la deuxième phase de l’opération. SERVAL qui s’est achevée le 31 juillet 2014. Déclenchée le 11 janvier, « elle permit de stopper l’offensive djihadiste qui menaçait Bamako et de mettre fin à l’organisation industrielle du terrorisme qui s’était développée dans le nord Mali. Puis elle a permis de transférer la mission de stabilisation du Mali aux partenaires maliens ainsi qu’aux forces de l’Organisation des Nations Unie (ONU) à travers la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) » déclare le Ministère Français des Armées dans un communiqué. Dans le même ordre d’idée, l’Etat Major des Armées Françaises estime que le caractère transfrontalier de la menace terroriste, notamment lié à la nature désertique de la zone sahélienne, requiert d’agir dans une zone vaste comme l’Europe par une approche régionale permettant de traiter les ramifications de l’organisation terroriste et de contrer des mouvements (…)
Rassemblé par Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON