Le 26 septembre 1960, suivant décret n°249/PG l’Etat-major territorial change d’appellation et devient Etat – major de l’armée du Mali. Une semaine après, le capitaine Sékou Traoré est désigné chef d’état-major. Au sein de cette armée le général Abdoulaye Soumaré fait son entrée le 23 décembre.
Fondées le 1er octobre 1960 à l’indépendance, les Forces armées se composent d’une Armée de terre, une armée de l’air une garde nationale ainsi que d’une gendarmerie. Les forces armées maliennes ont participés à des missions de maintien de la paix en République démocratique du Congo (Onuc en 1960-1964 et Monuc depuis 1999), au Liberia en 1990, en Sierra Leone en 1997 et Centrafrique en 2000.
La guerre de la Bande d’Agacher, également connue sous le terme de Guerre de Noël, est un conflit de frontière entre le Mali et le Burkina Faso en 1985 autour de la bande d’Agacher, une bande de terre semis désertique de 160 km de long et 30 km de large se trouvant entre le Nord du Burkina Faso et l’Est du Mali.
Entre janvier et avril 2012, l’insécurité au nord gagne progressivement le Centre et s’intensifie à travers tout le Pays. Le Mali se trouvant ainsi dans une situation socio-politico et gouvernances contestées par un groupe hétéroclite (leaders politiques, M5-RFP, religieux -hommes et femmes) dirigées par l’imam Dicko, organise les 5, 19 juin et le 10 juillet un grand rassemblement à la place de l’Indépendance autour de dix point de revendications avec une recommandation de désobéissance civile. Ces manifestations ont tout de même abouti à l’arrestation d’IBK le 18 août 2020 par cinq colonels.
Assimi Goïta investi président de la Transition le 7 juin 2021, nomme Premier ministre Choguel Kokala Maïga. Le soutien de la majorité du peuple aux autorités de la Transition, a été déterminent.
Selon le grand griot Bazoumana, “Baoudi”, la musique malienne célébrant les héros à Soumangourou Kanté. “Nous ne sommes pas nés aujourd’hui. Nous sommes profondément ancrés dans la terre de nos pères”, a dit Bazoumana à Seydou Badian Kouyaté.
Les autorités maliennes ont ainsi fait des choix en remerciant certains partenaires avant de prendre le taureau par ses cornes. La première grande décision fut l’annonce du départ de la force Barkhane. Le 1er juillet 2022, la France annonce officiellement la fin de la force Takuba au Sahel.
L’autre épine dans les pieds des Forces armées maliennes a été extraite avec la résolution 2690 du 30 juin 2023 des Nations unies qui décide du retrait du Mali de la Minusma au plus tard le 31 décembre 2023.
Les offensives militaires enclenchées avec le partenariat russe ont permis à l’armée malienne de monter rapidement en puissance. Cette montée en puissance de l’armée malienne a largement anéanti les capacités des obscurantistes en allégeant progressivement les souffrances des populations. La neutralisation progressive des terroristes sur leurs terrains d’action est bien réelle.
Le départ définitif de la Minusma offrira en particulier un grand bonheur aux FAMa et à l’ensemble du peuple. En dépit des violations de la résolution 2690 du Conseil de sécurité du 30 juin 2023 par les forces de la Minusma à Gossi, et Ber, les Forces armées du Mali sont rentrées en possession des camps qui étaient occupés et déjà libérés par la Minusma, mais dans une grande lutte conte les terroristes qui avaient déjà pris le lieu. Les mêmes violations ont été constatées à Tessalit, Aguelhok, Taoudéni, Anéfis, et Kidal.
L’armée malienne que la France a trouvé en 2012 déstructurée, démotivée, sous équipée et minée par la corruption a eu le temps de se préparer à travers un partenariat sincère qui lui a permis de luter très efficacement contre les terroristes sur l’ensemble du territoire et faire flotter le Drapeau malien à Kidal ce 14 novembre 2023.
Grand merci bon Dieu, car le monde connaitra mieux désormais la politique extérieure française pleine de turpitudes.
Le monde retiendra que le Mali n’est pas le Soudan.
Vive les Famas ! Vive le très grand Mali !
Ahmadou Tangara dit Mandela2
Mali Tribune