En vue d’éveiller les talents cachés qui existe chez les jeunes, un jeune talentueux vient de créer une émission publique interactive. Celle-ci vise à faciliter les échanges interactifs entre jeunes sur des sujets portant sur l’actualité. Le lancement de cette émission a eu lieu le 1er juillet dernier à l’école communautaire de la Cité UNICEF sous le thème : « enjeux de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 ».
Le manque de débats d’idées entre jeunes constitue une entrave à leur épanouissement. car, ces derniers, au lieu d s’adonner aux choses sérieuses, préfèrent passer leur temps sur les réseaux sociaux. L’usage à bon escient de ces technologies permet à bon nombre d’entre eux à gagner leur vie et le contraire les conduit aux dérives de toutes sortes.
C’est fort conscient de cela, Faraban Sangaré, un jeune talentueux a muri et mis en place une émission dénommée : l’émission: « On se parle ». Il s’agit d’une émission débat entre invités et participants sur des plateaux deTV, antennes radios et autres espaces libres ( universités et groupes scolaires, lieux publics…)
Le lancement des activités de cette émission a eu lieu le 1er juillet dernier à l’Ecole Communautaire de la Cité UNICEF sise à Niamakoro en CVI du district de Bamako.
Ont pris part à cette cérémonie, des d’hommes politiques, jeunes leaders, femmes, cadres administratifs.
La majorité et l’opposition y étaient représentées, respectivement par le PS YELEEN Kura et l’URD par Siaka Hamidou Traoré, président du Mouvement National des Enseignants pour le Changement (MONEC) au nom du Chef de file de l’opposition, l’honorable,Soumaila Cissé.
Le thème choisi est : «Enjeux de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 ». Un thème jugé d’actualité par la classe politique et la société civile malienne dans son ensemble.
Faraban Sangaré, initiateur de l’émission : « O se parle » dira que le but recherché est de développer les talents cachés qui habitent en les jeunes par les échanges, débats publics. Car, les débats intellectuels manquent aux jeunes diplômés et étudiants. Un handicap à leur carrière professionnelle future. C’est pour éveiller ces talents cachés en eux que j’ai décidé de créer « On se parle ». A travers les échanges, débats que se développe l’art oratoire. Ce sont là quelques raisons qui m’ont amené à créer cette émission, a M. Sangaré.
Le choix de ce thème n’est pas fortuit. Il répond au besoin de l’heure en ce sens que le Mali se prépare à une élection présidentielle à la fin du mois de juillet. Expliquer les enjeux de ce scrutin va surement rehausser de façon substantielle le taux de participation qui grandira à son tour la démocratie malienne.
Siaka Hamidou Traoré, un des participants a apprécié à sa juste la présente initiative qu’il trouve venue à point nommé. Les jeunes doivent prendre conscience de leur existence et s’intéresser à la vie de la cité. Cette prise de conscience commence avec le scrutin à venir. C’est de là que réside l’importance de l’évènement, a ajouté le président du MONEC.
Notons que Faraban Sangaré, initiateur de l’émission : « On se parle » est membre de Taustmaster International Bamako Nièta. C’est une association mondiale qui fait la promotion de l’art oratoire à l’échelle du globe.
Par Hassane Kanambaye
Le Progrès