Depuis quelques jours le prix du pain connaît une augmentation. Vendu dans les boutiques à 250 FCFA avant, la baguette est cédée à 300 F CFA. Face à cette situation la population, demande le retour du prix initial.
Depuis le lundi dernier, la population bamakoise a été surprise de l’augmentation du prix du pain dans les boutiques. Vendu à 250 F CFA, la baguette est subitement passée à 300 F CFA. Le pain étant l’aliment le plus favori dans nos plats, cette augmentation de prix n’est pas passée inaperçue.
Cependant, les boulangers ont décidé de ne pas fournir le pain aux livreurs pendant 48 h. Une situation qui a rendu difficile l’approvisionnement des points de vente par les livreurs de pain. Face à cette hausse du prix du pain, la population s’indigne et demande le retour au prix initial qui est de 250 F CFA.
« Nous avons été surpris de l’augmentation du prix du pain. Mais on ignore ce qui s’est passé. D’aucuns disent que le prix de la farine a augmenté, d’autres soutiennent que les boulangers sont en grève. De toutes les façons, nous ne pouvons pas payer le pain à 300 F CFA. Nous demandons aux autorités et aux boulangers de trouver vite une solution pour maintenir le prix du pain à 250 F CFA », déclare Issa Diarra, chef de famille.
Pour Ali Maïga, « chaque fois que nous sommes confrontés à ces genres de problème, nos autorités ne concrétisent jamais les consensus pris entre eux et les syndicats, raison pour laquelle on est toujours dans ces situations. S’ils avaient tenu leur engagement face aux boulangers on n’en serait pas là. Cette situation n’arrange personne, surtout nous, les revendeurs », signale ce boutiquier.
Interrogés, certains boulangers affirment qu’il ne s’agit pas d’une grève, mais le retour au prix consensuel décidé avec les autorités depuis quelques années.
« Les boulangers ne sont pas en grève, vu l’augmentation du prix du sac de la farine qui est passé de 16 200 F CFA à 20 000 F CFA, nous avons décidé de revenir au prix consensuel entre nous, l’association des consommateurs et les autorités », assure un gérant de boulangerie.
Quant aux livreurs de pain, ils ont été les premiers touchés par cette hausse du prix. Pour ce faire, ils ont décidé d’arrêter la livraison pour 48 h.
Au moment où nous mettions ce papier sous presse, le directeur général adjoint du DGCC nous a signalé qu’une équipe est déjà sur le terrain pour faire le constat. Selon Monzon Traoré, un communiqué sera bientôt publié pour édifier la population.
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau