Les Cadres de Concertation des Groupements Professionnels (GP) et des Conseils Patronaux de Régions (CPR) ont entrepris une démarche responsable et salutaire dans la gestion du dossier du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM). 25 organisations ont adhéré à la démarche, 3 souhaitent un temps de consultation. Les 16 organisations absentes seront rapprochées.
Les cadres de concertation des groupements professionnels et des conseils patronaux des régions étaient en réunion, le 8 février dernier, à Maeva Palace à Hamdallaye ACI 2000. A l’ordre du jour, la situation de crise du CNPM ; les solutions de sortie de crise ; la mise en place d’une administration provisoire et la mise en place d’un secrétariat permanent.
Selon le Procès-verbal de la rencontre, « les GP et CPR, dans le souci d’agir dans la transparence, le respect de la loi, la crédibilité, ont décidé de solliciter l’accompagnement du Parquet de la Commune 4 pour la supervision de tout le processus de sortie de crise du CNPM… Les GP et CPR ont décidé de se saisir du dossier CNPM, de prôner l’apaisement et la réconciliation, de favoriser les démarches inclusives en rapprochant les GP et CPR absents, de se mettre rapidement en situation d’aider nos autorités dans la gestion de la crise économique en cours au Mali », poursuit le document.
En prenant acte des décisions judiciaires de la Cour Suprême et de la Cour d’Appel qui consacrent l’annulation des deux AG électives et de l’ordonnance gracieuse, les GP et CPR ont retenu qu’il n’existe plus au CNPM ni bureau, ni Président. « Par conséquent, il revient aux membres consacrés par les textes (GP et CPR) de prendre leur responsabilité pour sauver leur organisation qui se meurt ».
Au cours de cette réunion, d’importantes décisions ont été prises. Il s’agit de rassembler dans une démarche inclusive toutes les organisations membres du CNPM pour aller ensemble vers une sortie de crise définitive qui passera par la relecture des textes et l’organisation de nouvelles élections ; du retrait de tous les mandats accordés à tout organe ou toute personne qui prétend agir et parler au nom du CNPM et de la mise en place d’une administration qui aura pour missions : la gestion quotidienne du CNPM, la relecture des textes, l’organisation de nouvelles élections pour doter le CNPM d’autorités légitimes et légales dans un délai de 3 à 6 mois. Une administration provisoire de 8 personnes extensible à 12, dirigée par Soya Golfa, a été mise en place.
Sur 28 organisations ayant participé à la rencontre, 25 ont validé toutes les décisions prises sans réserve et (03) ont souhaité un temps de consultation à l’interne. Les 16 organisations absentes seront rapprochées afin qu’elles adhèrent à la démarche dont le but ultime est de prendre des décisions pour sauvegarder l’existence et la pérennité du CNPM.
ANR : le rapport final remis au Chef de l’État
Le rapport final des Assises Nationales de la Refondation (ANR) a été remis le 11 février dernier au Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, au cours d’une cérémonie organisée dans la salle des banquets du Palais de Koulouba. Le président du Panel des Hautes personnalités des Assises nationales, Zéyni Moulaye, a présenté le rapport final au Chef de l’État en faisant le bilan des activités avant de remercier les membres du Panel, de la Commission d’organisation ainsi que le Président de la Transition pour leur forte implication. Il a rendu un hommage appuyé aux membres du Panel et à la Commission d’organisation. C’est le temps de l’action, c’est-à-dire de la mise en œuvre des recommandations issues de ce processus, a-t-il ajouté.
Pour le Président GOÏTA, la réussite de ce processus des ANR est la preuve de la grande maturité du peuple malien qui a su transcender ses divergences pour l’intérêt supérieur du pays. Il a rappelé le contexte d’organisation de ces Assises. « Elles sont parties de la nécessité pressante d’asseoir des logiciels de gouvernance plus performants et efficaces. Ces Assises nationales pourraient donc marquer l’avenir de la nation malienne ».
Un conseil des ministres vraiment extraordinaire
Un conseil des ministres extraordinaire s’est tenu, le vendredi 04 février 2022, dans la soirée. Un conseil des ministres vraiment extraordinaire, car le Premier ministre, chef du gouvernement en mission à Ségou et sa délégation ont rallié rapidement Bamako pour prendre part à cette session extraordinaire qui a examiné la relecture de la Charte de la Transition.
Baniko : le « virus Diarrassouba » atteint les tout-petits
L’honorable Mamadou Diarrassouba n’est pas que politique au Baniko. Il est aussi social et humanitaire. « Tout ce qu’il trouve, il le partage avec les gens, surtout de sa localité ». Voilà les propos d’un homme qui se dit apolitique. Cette thèse a été corroborée par les élèves de l’école fondamentale de N’Golobougou. Mamadou Diarrassouba de retour de son Massigui natal, le mardi 08 février, a fait escale à la mairie de ce village.
Dès que son véhicule a été aperçu, les élèves ont demandé à faire le déplacement pour le voir, le saluer et le toucher. La joie se lisait sur le visage des élèves ayant eu l’occasion de voir et d’approcher ce mastodonte de la politique locale. Les tout-petits, sans autre forme de procès, ont exprimé leurs doléances. Selon eux, leur établissement manque d’eau. Surpris par cette demande spontanée, l’honorable Diarrassouba a félicité les enfants, qui à ses yeux, se soucient de leur avenir. Pour lui, l’audace des jeunes écoliers à exprimer un besoin aussi vital est à saluer. Sans rien leur promettre, il les a assurés de transmettre la doléance à qui de droit.
Deux ambulances pour Massigui et Banco grâce à Mamadou Diarrassouba
Soucieux du développement de sa localité, l’honorable Mamadou Diarrassouba cherche les moyens pour alléger les souffrances des populations. Grace à un partenaire, il a obtenu deux ambulances qui seront mis à la disposition de l’arrondissement de Massigui et de Banco.
Mesures prises contre la pratique de l’esclavage par ascendance : le ministre de la justice demande des comptes
Dans une lettre en date du 04 février adressé au Procureur général près la Cour d’appel de Kayes, le ministre de la justice et des droits de l’homme, garde des sceaux, Mamoudou Kassougué demande une mission d’évaluation des mesures prises contre la pratique de l’esclavage par ascendance. Le ministre de la justice et des droits de l’homme rappelle qu’il a adressé le 11 novembre 2021 une lettre aux Procureurs généraux près les Cours d’appel pour réserver des suites appropriées aux affaires judiciaires en lien avec la pratique de l’esclavage. « Trois (3) mois après l’adoption de cette lettre circulaire et dans le cadre d’une bonne administration de justice, il est apparu nécessaire de faire une première évaluation de toutes les dispositions qui ont été prises par les autorités judiciaires ainsi que leur incidence sur le phénomène dans la région de Kayes. Pour ce faire, j’ai l’honneur de vous demander de prendre les dispositions, dans les meilleurs délais, pour effectuer une mission d’évaluation dans les ressorts des juridictions de la région où des affaires en lien avec le phénomène ont été enregistrées. Au terme de votre mission, un rapport général devra me parvenir, aussitôt que possible, assorti de recommandations ou de suggestions permettant de renforcer les mesures de lutte contre la pratique de l’esclavage par ascendance dans la région de Kayes »
Source : Le Challenger