Kayes a abrité les 27 et 28 novembre, le 4ème congrès du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ). Plus 200 jeunes et délégués venus de tout le pays, s’étaient réunis dans la Cité des rails pour renouveler les instances dirigeantes de leur structure et pour la relire les textes de l’organisation. La rencontre, présidée par le chef de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports, s’est déroulée en présence des autorités administratives et politiques de la région de Kayes.
Après la présentation du rapport moral et financier, le comité directeur exécutif sortant dirigé par Abdoulaye Touré dit « Ablo » a rendu le tablier. Abdoulaye Touré a remercié tous ses collaborateurs et jugé son bilan triennal « positif », malgré la période difficile que notre pays a traversée Une commission indépendante a alors été mise en place pour le renouvellement du bureau.
Contrairement aux nombreuses incertitudes qui ont marqué le 3è Congrès à Tombouctou, la jeunesse a prouvé à Kayes qu’elle pouvait se surpasser et mettre en avant les idéaux d’un Mali apaisé et uni. C’est dans un climat de sérénité et dans une bonne ambiance que les délégués des conseils régionaux, communaux et du district de Bamako au congrès de Kayes ont renouvelé le bureau exécutif pour un mandat de 3 ans. Ce bureau est désormais dirigé par Mohamed Salia Touré.
Dans son premier discours, le tout nouveau président du CNJ-Mali a appelé les jeunes à l’union sacrée pour la paix et la réconciliation nationale. « Nul ne doute que notre pays, le Mali vient de traverser une des périodes les plus sombres de son histoire, nous devrons nous en souvenir pour toujours car cela fera date dans les annales historiques. Pour circonscrire ce passage ténébreux de notre existence, il est plus que nécessaire, sinon impératif, que la jeunesse malienne se réveille et se donne la main en soufflant ensemble dans une même et seule trompette ».
A la cérémonie de clôture, le chef de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports a salué la bonne tenue des assises et le haut degré de maturité des jeunes.
O. NIANE
AMAP Kayes