La mise en œuvre de l’accord de paix issu du processus d’Alger et le soutien à la stabilisation du centre du pays, tels sont les axes fondamentaux qui sont reconduits pour ce renouvellement du mandat de la MINUSMA, qui ne change ni de format encore moins de tâches prioritaires.
Concernant l’accord de paix issu du processus d’Alger, le conseil de sécurité n’a pas varié. Il encourage le gouvernement du Mali à : « la pleine mise en œuvre de l’Accord par les parties maliennes et tous les acteurs non signataires concernés ».
Sur son effectif, rien ne change également
En prorogeant le mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2022, le conseil de sécurité a arrêté l’effectif maximal de la force de maintien de paix à « 13 289 militaires et 1 920 policiers ». Alors qu’il ne manque pas de constater que « le niveau d’insécurité » ne cesse d’augmenter, et que le retrait de Barkhane pourrait créer une instabilité dans le Sahel, le Conseil de Sécurité n’a pas jugé utile de changer de cap et maintient les standards de la MINUSMA en termes d’orientations et de forces effectives sur le terrain.
Toutefois, le conseil a dévoilé son intention d’ « examiner le niveau des effectifs » de la MINUSMA à partir de propositions suggérées par le Secrétaire général.
Se prononçant sur la situation politique au Mali, le conseil a réitéré son soutien à la transition et demandé le respect du délai de la transition fixé à 18 mois.
Ousmane Tangara