Si Vladimir Poutine a bien reçu pendant trois heures le Premier ministre israélien, les récents propos du président russe sont encore loin d’amorcer une désescalade. Depuis quelques jours, des agents des services secrets mettaient en garde Joe Biden et l’état-major américain : Vladimir Poutine, acculé par l’avalanche de sanctions, pourrait aller plus loin que son plan originel d’invasion de l’Ukraine.
Indiscrétions confirmées
Ces indiscrétions de la Situation Room, la salle de crise de la Maison-Blanche, racontées par le New York Times, ont été confirmées, samedi 5 mars, par le maître du Kremlin en personne. Le président russe, a bien affirmé, lors d’une rencontre à l’occasion de la Journée de la femme, que ces sanctions mises en place s’apparentent pour lui à une « déclaration de guerre ».
Chaud et froid
Tout en soufflant le chaud et le froid, puisqu’il a ajouté : « Mais Dieu merci, on n’en est pas encore arrivé là ». Vladimir Poutine a toutefois mis en garde l’Occident contre la tentation d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. C’est une mesure que Kiev réclame avec insistance. Cependant pour l’instant, l’Otan refuse de l’envisager, pour ne pas se retrouver entraîné dans un affrontement direct avec la Russie.
Rfi