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Conférence de presse de Hollande: L’avis des correspondants étrangers

Ukraine, Irak, Afrique… Il a beaucoup été question d’international ce jeudi lors de la cinquième conférence de presse de François Hollande.Mais pour eux, ce n’était pas assez. 20 Minutes a rencontré quelques journalistes étrangers présents à l’Elysée.

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>> A lire, le compte-rendu de la conférence de presse. Le chef de l’Etat veut prolonger l’esprit du 11 janvier

«On le sent plus président, plus sûr de lui depuis les attentats»

«C’est une émission en direct, mais contrairement aux dernières fois, il n’y a pas eu de questions qui fâchent, de questions qui piquent François Hollande», indique Lucie Liu, reporter pour Phoenix TV en Chine. «J’ai trouvé l’organisation plus efficace et le choix des questions plus pertinent.»

Lors des précédentes conférences, le chef de l’Etat avait dû faire face aux multiples questions sur sa vie privée, et la sortie du livre de son ex-compagne. Cette fois, les questions étaient régentées. D’abord l’international, puis le national. Sur ce premier thème, le président s’est montré «beaucoup plus à l’aise», ajoute la journaliste chinoise. «Je trouve qu’il a changé. On le sent plus président, plus sûr de lui depuis les attentats.»

«Des questions au ton plus poli que lors des conférences de Nicolas Sarkozy»

De l’international, mais pas assez pour ce reporter de l’Associated Press. «Comme d’habitude, François Hollande s’est montré très habile dans un exercice qu’il aime bien». De la continuité sur la forme. Et sur le fond? «Il n’y a pas eu de “big news”, si ce n’est l’annonce de sa visite avec Angela Merkel à Kiev dans l’après-midi.» Le journaliste américain s’étonne aussi du «ton des questions, très poli. Peut-être plus que lors des conférences de Nicolas Sarkozy», s’amuse-t-il.

«Je regrette qu’il n’y ait pas eu plus de place pour les questions internationales», déplore également Esma Arslan. La journaliste turque a levé la main à plusieurs reprises pendant la conférence. Sans succès. «C’était mission impossible».

«Je voulais interroger François Hollande sur la sécurité des frontières»

Elle était pourtant venue poser une question précise au chef de l’Etat. «Je voulais l’interroger sur la sécurité des frontières étrangères. On a beaucoup accusé la Turquie à tort sur ces questions. J’aurais aimé pouvoir lui demander pourquoi la France laisse partir des personnes soupçonnées d’être des terroristes», ajoute la correspondante de l’agence Anadolu, l’agence de presse officielle de son pays.

«Il fait plus président qu’avant», remarque Hervé Landry Bidias de la chaîne camerounaise Equinoxe TV. Le journaliste africain regrette que les questions africaines n’aient pas eu plus de place. «On ne parle plus du Mali alors que la France est intervenue. Concernant le terrorisme, on parle de Daesh et de l’Irak, mais peu de Boko Haram».  «La France ne peut pas régler tous les conflits du monde», avait indiqué François Hollande, répondant à une question sur la situation en Afrique.

source : 20minutes.fr

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