Mardi, le tribunal correctionnel d’Anvers a condamné Mohamed Reda C., considéré comme l’un des barons de la drogue de la métropole flamande, à six de prison pour avoir commandité une attaque contre un docker. Le tribunal a dès lors ordonné l’arrestation immédiate de celui que l’on appelle “l’Algérien”, qui attendait son extradition dans une prison marocaine. Il avait été arrêté en juillet dernier à Casablanca, sur base d’un mandat d’arrêt européen émis par la Belgique.
Corruption?
L’extradition du criminel vers notre pays n’aura toutefois pas lieu. Et pour cause, selon la Gazet van Antwerpen, Mohamed Reda C., dont le nom est apparu dans de nombreuses enquêtes depuis l’opération Sky ECC et est pourtant fiché à l’international, a été libéré de sa prison marocaine.
La Justice belge a été prévenue de la libération de Mohamed R.C., mais pas des motivations du tribunal, a confirmé à Belga Kristof Aerts, porte-parole du parquet d’Anvers.
Depuis plusieurs jours, la rumeur comme quoi “l’Algérien” tenterait par tous les moyens d’échapper à son extradition enflait dans la cité diamantaire. Il aurait réussi à obtenir in extremis la nationalité marocaine, moyennant une importante somme d’argent. Un montant faramineux de 2,5 millions d’euros est évoqué. Il est possible que cela ait joué un rôle dans sa libération.
Un indic?
Sur les réseaux sociaux, certains ont accusé ce gros bonnet de la drogue d’être un indic. Lundi matin, un engin explosif a été retrouvé devant le domicile de sa demi-sœur à Borgerhout. Le service de déminage de la Défense (Sedee), a été envoyé sur les lieux pour désamorcer l’engin.