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Concours national d’orthographe et de lecture à Sikasso : LA COMPÉTITION A DÉMARRÉ

Sikasso accueille depuis le 24 mars dernier la 5è édition du concours national d’orthographe et de lecture (CNOL-Mali) sur le thème : «L’école, facteur de cohésion sociale et levier du développement ». Ce concours, organisé par l’association « Bi Kalanko» ou la problématique du système éducatif, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, prendra fin le 1er avril prochain. Le lancement solennel de la phase finale s’est déroulé, samedi dernier dans la salle de spectacle Lamissa Bengaly de Sikasso.

Cette 5e édition est dédiée à feu Pr Gouro Bocoum, enseignant émérite de Sikasso. La cérémonie était présidée par le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de la Région, Daniel Dembélé, en présence du maire de la commune urbaine de Sikasso, Kalfa Sanogo, parrain national du concours.
Après une simulation des élèves des lycées «Monseigneur De Monclos» et «Solidarité pour l’Enfance» de Sikasso, la compétition a véritablement démarré, lundi dernier, dans une saine émulation. Elle a mis aux prises 20 lycées de 17 académies du pays : Bamako, Kayes, Kita, Nioro du Sahel, Koulikoro, Kati, Dioila, Sikasso, Koutiala, Bougouni, Ségou, San, Mopti, Douentza, Tombouctou et Gao. Chaque candidat est passé retirer 6 fois le numéro d’une phrase dans un sceau.
L’un des jurés, le professeur de lettres, Drissa Coulibaly, a lu cette phrase à haute voix. Il a demandé ensuite au candidat d’épeler un mot dans cette phrase. Ce mot est épelé à haute et intelligible voix par le candidat. Il lit aussi le texte intégral d’un auteur africain et explique l’idée générale du texte au jury et au public. La remise des prix aux trois lauréats est prévue pour le dimanche prochain. Le CNOL-Mali, dira le chef de division enseignement secondaire général à l’académie d’enseignement de Sikasso, Youssouf S. Doumbia, s’inscrit en droite ligne dans la vision de l’académie, à savoir la problématique de la lecture et de l’orthographe. La lecture est la clé du savoir. C’est pourquoi, l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela déclarait : «une nation qui lit est une nation qui gagne». «Si Bi Kalanko œuvre dans ce sens, nous en sommes fiers», s’est réjoui Youssouf S. Doumbia. Quant à Allaye Bocoum, fils de Gouro Bocoum, il a invité les élèves à beaucoup lire pour se cultiver parce qu’ils représentent l’avenir du pays.
Avec la délocalisation du CNOL-Mali, constate le représentant de la marraine nationale du concours, Jean Sacko, la visite des sites touristiques permet aux élèves de découvrir le Mali profond. Par ailleurs, il a jugé que le concours a fait tache d’huile dans la mesure où ses lauréats sont présents dans tous les camps d’excellence depuis la création de l’association. M. Sacko a repris à son compte le propos de l’ancien président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, propos répété par l’actuel président sénégalais Macky Sall : «l’éclat d’une minorité ne doit pas faire perdre de vue la médiocrité de la majorité».
Le président de l’association « Bi Kalanko», Souleymane Diarra, rappelle que le CNOL-Mali a pour objectif de sensibiliser le public scolaire sur la problématique de la lecture et de l’orthographe, d’améliorer la qualité, le niveau des élèves et de renforcer leurs compétences. Il crée aussi une saine émulation, tisse des liens entre les élèves, cultive chez les apprenants le goût de l’effort personnel et du travail bien fait en vue de la culture de l’excellence. Soutenant que le thème est pertinent et évocateur, le président de «Bi Kalanko» a indiqué que le dévouement, la rigueur et le professionnalisme de l’enseignant émérite, Gouro Bocoum, sont connus de tous les Sikassois.
Selon le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur, le CNOL-Mali est une opportunité pour nos enfants d’aller à la recherche de l’excellence. Et Daniel Dembélé d’inviter le président du concours national d’orthographe et de lecture et tout son staff à ajouter à leur programme la sensibilisation de leurs camarades jeunes sur l’importance du livre et de la lecture. La lecture permet l’accès à toutes les connaissances. Il est le moyen efficace par lequel l’on peut améliorer son orthographe, son vocabulaire, sa grammaire, sa pratique et sa maîtrise de la langue française, a-t-il indiqué.

Sidi Y. WAGUE

 

Source: Essor

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