Florence Parly, ministre des Armées, salue l’action des forces françaises ayant abouti au décès de Yahia Abou Hamman, numéro deux du RVIM (Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans) et chef de l’Emirat de Tombouctou, et remercie tous ceux qui y ont contribué.
Il était le chef d’un des principaux groupes armés terroristes sévissant au Sahel, le concepteur et le financier de nombreuses attaques contre les valeurs et intérêts communs que nous partageons et défendons avec les pays du G5 Sahel : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Cette action spectaculaire concrétise des années de recherche. Ainsi, dans la journée du 21 février, la force Barkhane a intercepté Yahia Abou Hamman identifié dans un groupe de véhicules en progression au Nord de Tombouctou. Dans cette opération associant moyens terrestres et aériens, les commandos de Barkhane ont neutralisé plusieurs terroristes.
C’est un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel. Concernant le RVIM, il aura perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année. Tous étaient des adjoints proches de Iyad Ag Ghaly.
La disparition d’un chef de premier plan permet de démanteler les réseaux et d’enrayer la dynamique du terrorisme dans la région. Sans chef, plus de direction ni de coordination : les combattants sont désemparés. C’est ce à quoi l’opération Barkhane s’emploie depuis des mois en relation avec nos partenaires du G5 Sahel, dans le but de créer les conditions du retour de l’État de droit, de la sécurité et du développement dans la région.
Figaro mali