Le Centre d’Information Gouvernementale du Mali, dirigé par l’ancien ministre Manga Dembélé, a organisé le samedi 29 octobre 2016 au restaurant Balasoko du Parc National un déjeuner qui a réuni un aréopage de responsables du monde des médias et des agences de communication. Objectif: se présenter, expliquer son organigramme et ses missions et sceller des partenariats.
Autour du Directeur Manga Dembélé se trouvaient de Directeur Général de l’AMAP, Abdoulaye Traoré et celui de l’ORTM, Sidike N’Fa Konaté, ainsi que les quatre Chargés d’Etudes du CIGMA, nommés par le Décret N°0355 du 20 mai 2016, Alfousseyni Sidibé, Bassirou Kéita, Younoussa Bengaly et Alassane Souleymane. Ce dernier ayant été nommé récemment comme Conseiller Technique à la Primature, gageons qu’il sera bientôt remplacé à ce poste.
La mission principale du CIGMA, structure rattachée à la Primature, est de donner une réelle visibilité et une plus grande lisibilité à l’action du gouvernement. Il a été créé par un projet de loi adopté en Conseil des ministres le 27 mai 2015 et est opérationnel depuis novembre 2015.
De manière plus détaillée, le CIGMA pour tâches de collecter les informations et la documentation sur l’activité gouvernementale; d’assurer la visibilité de l’action gouvernementale à travers les médias publics et privés nationaux et internationaux, les réseaux sociaux et tout autre moyen de communication; de conduire les campagnes de communication d’intérêt national; d’établir le circuit de l’information vers le public, les médias et les partenaires extérieurs; de participer à l’approvisionnement et à l’enrichissement du site Mali sur Internet; de contribuer à la formation des chargés de communication des départements ministériels et de servir de conseil pour le ministre porte-parole du gouvernement.
Le Centre d’Information Gouvernementale du Mali est donc la structure opérationnelle par essence de mise en œuvre des actions de communication du Gouvernement. Cela dans le but de permettre aux citoyens de jouir de leur droit à une information juste et complète de la part de l’Exécutif, qui a le devoir de le faire dans un Etat de droit bien géré.
Pour Manga Dembélé et ses hommes, car il n’y a malheureusement aucune Dame dans le CIGMA actuel, il était important de rencontrer et de sensibiliser à ses missions le monde des médias et des agences de communication, afin de créer entre eux un climat de confiance, propice à l’instauration d’une collaboration franche et honnête, en un mot à un partenariat gagnant – gagnant.
Pour ce faire, et comme l’ont dit différents intervenants, il faudra que le CIGMA ait les moyens financiers, matériels et humains de ses ambitions et qu’il œuvre pour un large accès à l’information au sein de notre Administration publique pour les professionnels des médias.
Il lui sera également demandé une grande réactivité et une forte proactivité. Au vu des membres qui sont chargés de l’animer, c’est une bienveillante attention qui prévaut pour le moment du côté des hommes de presse, de radio, de télévision et des médias électroniques.
En souhaitant pleine réussite dans son travail au CIGMA, nous lui demanderons de toujours répondre présent et d’être à l’écoute des sollicitations pertinentes des journalistes, afin d’être «à hauteur de souhait» pour ceux-ci.
Ramata Diaouré
Source : 22 Septembre