Le dimanche, 12 juillet 2018 a eu lieu le 2ème tour de l’élection présidentielle. La commune III du district de Bamako a connu un faible taux d’affluence dans les différents centres des quartiers de la commune. Les électeurs en quêtes de pitance se sont fait prier dans les dernières heures de la fermeture. Le point.
A Badialan III Kodalabougou, les bureaux ont ouvert à 8 heures. Tous les matériels étaient au complet. Et les forces de l’ordre ont signifié leur présence comme d’habitude dans la plus grande discipline et la plus grande courtoisie avec les électeurs. « Mais la fine pluie qui s’était annoncée a aussi été d’un apport très négatif, empêchant certains électeurs à effectuer leur devoir citoyen dans un quartier où l’engouement était total au premier tour », a indiqué un assesseur.
A Kodalabougou, dans les 3 bureaux de vote prévus pour ce petit quartier, les assesseurs n’avaient pratiquement pas une grande tâche sous la main. Dans le bureau n° 2, il n’y avait que 60 votants de 8 h à 12 h. Au Badialan III, les 14 bureaux de vote n’ont aussi subi cette affluence comme au premier tour. Selon le chef de centre du Badialn III, Mama Koné, les petites erreurs qui ont émaillé le 1er tour ont pourtant été corrigées.
Ces 2 centres étaient pourtant meilleurs qu’à N’Tominkorobougou où il y avait 23 bureaux de votes. Là, l’affluence était faible. Selon un électeur, les femmes sont les plus mobilisées. Mais elles attendaient les dernières minutes. Et, pour ce faire, elles se faisaient prier. Les candidats étaient obligés d’aller à la chasse des électeurs avec les Sotramas et avec un moyen pécuniaire.
La même situation se présentait à Dravela Bolibana avec 9 bureaux de vote. Selon, M Cheick Camara délégué de l’URD, l’organisation a été parfaite au 2ème tour. Pour lui, les électeurs semblaient être découragés. Au constat, certains assesseurs semblaient dormir les bras croisés.
Le 2ème tour n’a pas mobilisé peut-on dire. « Force est de revoir le code électoral pour rendre crédible les élections au Mali », a dit un citoyen qui a estimé que l’électeur Malien doit être aussi sensibilisé et éduqué.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain