Suite à l’arrêté N° 2021-0022 signé par le maire de la commune I, M. Togo, dans la nuit 22 au 23 juillet pour annulation de décision d’attribution des parcelles des habitants de la zone de recasement de Sotuba au profit de Niamakolo Coulibaly, la jeunesse de ladite zone , organisé un sit-in, le lundi 26 juillet 2021, devant la mairie de la commune I, pour se faire entendre et demande l’annulation pur et simple de la décision.
Dans son intervention, le président de la jeunesse, Seybou Dembélé, a fait l’historique des faits.
Selon lui, dans un premier temps, en 2019, ils ont été saisis par un huissier avec des dizaines d’éléments de la garde nationale pour les jeter dehors et les obliger à des ripostes violents qui ont eu raison de deux tentatives d’expulsion collectives.
Par ces ripostes, il a souligné que, la population a prouvé qu’elle était prête à se battre contre quiconque voudrait leur faire sortir de force de leur maison. Contactées l’époque, selon lui, le maire en question à pris des garanties et engagements à aider la population à sortir de cette situation de stress. En moins d’une année, il regrette que ça soit le même maire qui sort une décision pour l’annulation de leur décision d’attribution.
En plus de cela, il affirmé que, c’était une erreur de penser que le maire était un soutien indéfectible de la population. « Nous n’avons jamais cru que notre maire s’alignerait avec l’ennemie pour déposséder les honnêtes citoyens de leur parcelles dont le seul tord est éligible à une opération officielle de recasement de la mairie dont vous êtes le maire » a-t-il-ajouté.Par ailleurs, il a mis le maire en garde des prochaines opérations. Il a noté que population qu’il a trahi au vu et su des maliens, est capable d’affronter quiconque pour conserver leur propriétés parce que, selon lui, il ya eu deux affrontements entre la population et les forces autour de ce dossier. Pour éviter un bain de sang en commune I, il a invité le maire à bien réfléchir car pour lui, on n’accueille pas le fruit du bonheur sur l’arbre de l’injustice.
« Nous maîtrisons le dossier plus que le maire et nous sommes prêts à saisir la justice le nombre de fois qu’il faut. Nous ne sommes pas installées à Sotuba sur le faux » a-t-il-conclu.