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Comité de normalisation de la Femafoot : Les grandes manœuvres de Mme Daou Fatoumata Guindo pour faire venir Sahala Baby aux affaires

Le mandat du Comité de normalisation de la Fédération malienne de football risque d’aggraver la crise qui prévaut au sein du football malien car la Présidente, Mme Daou Fatoumata Guindo, est dans toutes les manœuvres afin de faire venir Sahala Baby aux affaires. D’où des comportements trop bizarres, surtout en ce qui concerne la gestion de certains problèmes au niveau des ligues régionales. C’est le cas de Ségou où Mme Daou a convoqué l’Assemblée générale élective pour ce samedi 4 août. Sur 7 districts, seuls 5 seront au rendez-vous. Et la mise en place de ces districts a été marquée par beaucoup d’irrégularités. Le but n’est autre que de faire réélire Mamadou Sow, un très proche de Sahala Baby.

Dans nul doute, la position de présidente du Comité de normalisation de la Fédération malienne de football, Mme Daou Fatoumata Guindo, pour gérer la crise est loin d’être claire. Cette dame dont la réputation est connue de tout le monde, travaille aujourd’hui pour un clan. Il s’agit bien de celui de Sahala Baby, qui était en compétition pour la présidence de la Fédération malienne de football lors de l’Assemblée générale élective d’octobre 2017.

Depuis son arrivée aux affaires, toutes les décisions prises par le Comité de normalisation sont à la faveur du camp de Sahala Baby. Il s’agit de la levée de la suspension du président de la Ligue régionale de football de Kayes, Cheick Kanté. Alors que ce dernier avait bel et bien été suspendu par sa propre ligue pour “tentative de corruption”. Pour ne pas jeter de l’huile sur le feu et ainsi aggraver la crise, la Ligue régionale de Kayes n’a posé aucun problème quant au retour de Cheick Kanté.

S’agissant de la Ligue de football de Ségou, la position du Comité de normalisation n’est autre que d’écarter Cheick Oumar Soumbounou au profit de Mamadou Sow. Il s’agira de tout faire pour que ce dernier puisse être réélu à son poste. La raison est très simple : il est le bras droit de Sahala Baby. Raison pour laquelle, Mme Daou Fatoumata Guindo est en train de tout mettre en œuvre afin que Mamadou Sow brigue un nouveau mandat. Pour ce faire, une Assemblée générale élective de la Ligue de Ségou est prévue pour ce samedi 4 août 2018, au Stade Amary Daou, afin de mettre en place un nouveau bureau. Convoquée par le Comité de normalisation, cette Assemblée sera dirigée sous le contrôle du secrétaire général de la Ligue, Sékou Kélépily, qui a renouvelé les différents districts sur du faux. Il a tout simplement travaillé pour écarter tous les clubs favorables à Cheick Oumar Soumbounou.

Pour cette Assemblée générale élective, seuls 5 sur 7 districts seront au rendez-vous. Il s’agit de Niono, Macina, Ségou, Bla et San. Le district de Baraouéli a été écarté. L’argument avancé est que le seul club qui existe dans ce Cercle est l’AS Bakaridjan, qui se trouve en 1ère division. Alors qu’il faut obligatoirement un club de 2ème division.

Ce que Mme Daou Fatoumata Guindo semble ignorer, c’est que le District de Baraouéli a toujours été mis en place par ce seul club.

S’agissant du district de Tominian, il ne sera pas présent aussi. Et sur les 5 districts convoqués, 3 districts se trouvent dans l’illégalité. En d’autres termes, le renouvellement de ces districts n’a pas été fait dans les règles de l’art. C’est pourquoi, ces dossiers se trouvaient sur la table de la Commission de recours de la Femafoot, qui s’est d’ailleurs déclaré en début de semaine  «incompétente» pour trancher cette affaire. Et pourtant, le président Mamadou Sow, lui-même, avait déclaré sur les réseaux sociaux, il y a quelques semaines, que “le Conor avait demandé de reprendre l’élection des 5 districts au niveau de la Ligue”. Et après, ce fameux Conor a changé de langage, en acceptant le ” faux rapport “ de Sékou Kélépily.

En tout cas, la tenue de cette Assemblée générale élective de la Ligue de Ségou risque d’aggraver la crise qui prévaut au sein du football malien. Et cette stratégie est connue de tous. Mme Daou Fatoumata Guindo n’a pas intérêt à ce que cette crise prenne fin aujourd’hui. Raison pour laquelle, elle traine les pieds, alors que son mandat prend fin le 31 octobre 2018.

Au rythme où vont les choses, on tend vers la fin du football malien. On sent une véritable complicité entre la présidente du Comité de normalisation de la Fédération malienne de football, Mme Daou Fatoumata Guindo, et les responsables des instances dirigeantes du football mondial pour saborder notre football. Il s’agit bien de la Fédération internationale de football association (Fifa) et de la Confédération africaine de football (Caf).

L’enjeu, en réalité, c’est bien l’élection du nouveau Comité exécutif de la Fédération malienne de football. Et le président de la Caf, le Malgache Ahmad Ahmad, est en train de tout mettre en œuvre pour que “son candidat” puisse être le futur patron du football malien, comme il a tenté de le faire dans d’autres pays. En d’autres termes, il est en train de tout faire pour mettre le football africain sous coupe réglée en plaçant ses hommes à la tête de toutes les instances nationales. La question qui est sur toutes les lèvres est de savoir le nom de ce “candidat caché” que la Caf veut finalement introniser au Mali.

En tout cas, tant que le climat n’est pas favorable pour que ce candidat puisse gagner, il est difficile, même très difficile, que Mme Daou Fatoumata Guindo et son équipe partent. Sinon, comment peut-on expliquer la prolongation de six mois du mandat du Comité de normalisation, au moment où tous les problèmes ont été presque réglés !

                                A.B. HAÏDARA

SOURCE: Aujourd’hui mali

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