L’objectif de la campagne de mobilisation populaire et de travail avec les médias pour l’instauration d’une justice fiscale est d’informer et de sensibiliser le public sur l’importance et le rôle de cette contribution dans le développement durable de notre pays.
Dans le cadre de l’exécution de ses activités 2014-2015, avec l’appui financier de l’Oxfam, le PCQVP-Mali s’est engagée ce jour 13 février à travers une caravane d’information et de sensibilisation à l’intérieur de la ville de Bamako. À bord d’un camion remorque avec des slogans justice fiscale à l’appui ! Convergèrent vers l’avenue ALQOOS sur le terrain Sakaly en CII ou l’attendait une foule nombreuse des populations. La cérémonie était présidée par les autorités politiques, le maire à ses cotés la présidente de la coalition, Mme Barry Aminata Touré.
Le maire de la commune, dans son introduction à souhaité la bienvenue aux acteurs, à bien accueilli le projet et dira, c’est un facteur de lutte contre la pauvreté et l’inégalité sociale. À travers la coalition PCQVP il à été informé de l’importance de la fiscalité pour le développement du Mali. Ainsi, le maire à exhorté les populations à contribuées à la méthode participative pour la construction nationale du pays. Les autorités politiques et administratives adhérent à la vision de la coalition en faveur d’une fiscalité juste et équitable au Mali.
Dans son intervention luminaire, la présidente de la coalition PCQVP-Mali, après l’état des lieux sur les activités menées, elle à mis l’accent sur cette présente campagne d’information et de sensibilisation public et de travail avec les médias pour l’instauration d’une justice fiscale inscrite dans la mise en œuvre du projet CRAFT : le Projet de renforcement des capacités de recherche et de Plaidoyer en faveur de la fiscalité équitable ; qui se traduit en anglais par « Capacity for Research and Advocacy for Fair Taxation » il dira, ce projet vise l’ instauration d’une justice fiscale au mali ; c’est un projet de dimension régionale ; qui aborde la question de l’équité fiscale, un point essentiel dans de nombreuses stratégies nationales visant à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement. Elle dira « Au mali, une grande partie des ressources du budget provient des ressources fiscales (impôt/ taxes, l’aide extérieur, des produits d’exportations). Le secteur minier en terme de recette fiscale apporte au budget d’Etat plus de deux cents milliards de FCFA par an, et au budget des collectivités locales abritant les sites miniers prés de 400 000 000FCFA par an constituant plus de 90% de ses budgets. L’apport des sites miniers dans les communes très faibles ? Les populations tirent peu de bénéfice ? Alors que la fiscalité est au cœur du contrat social entre les citoyens et leur gouvernement ! Donc beaucoup des questions restent en suspense, auxquelles des éclaircissements méritent d’être faits. A l’en croire, selon les investigations faites par la coalition PCQVP-Mali, les gouvernements sont dépossèdes d’importants revenus (atteignant des milliards par an) qui pourraient être investis dans des services sociaux de base tels que l’éducation, la santé, l’alimentation, l’hydraulique villageoise, les puits. L’équité fiscale est également un des fondements du contrat social entre L’Etat et ses citoyens d’où la transparence sur la façon dont les revenus fiscaux sont collectés et dépensés. Les recettes augmentent, si toutefois les citoyens sont bien informés et sensibilisés sur leurs droits et responsabilités en tant que contribuables sur la gestion des recettes fiscales.
Par contre, la mauvaise gouvernance et la non réédition des comptes impactent négativement le niveau d’atteinte des recettes fiscales. En conséquence, les inégalités augmentent et les droits humains les plus fondamentaux ne peuvent être garantis comme le droit à l’alimentation, à la santé et à l’éducation entre autres. Au regard des difficultés et des problèmes liés à la fiscalité, la coalition PCQVP-Mali à recommandée l’implication réelle des services techniques de l’Etat dans l’émission et le recouvrement des impôts locaux ; la vulgarisation des textes en vue d’augmenter les ressources des collectivités territoriales ; une volonté politique affichée ; la forte mobilisation des organisations de la société civile et des médias pour la promotion d’une justice fiscale. Tout s’est terminé dans un climat de confiance entre les partenaires.
Alassane Cissé