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CLIN D’OEILQUAND LE GPAC RASSURE

Hier nous avons exprimé notre incompréhension ici sur notre profil Facebook, concernant l’obtention de l’agrément des agences de communication suite à la mise en œuvre de la nouvelle loi sur la publicité au Mali (Décret N°2018-0598 /P-RM du 24 juillet 2018 déterminant les modalités d’application de la loi fixant le régime de la publicité).
Les posts publiés ont alors fait réagir beaucoup de patrons d’agence de communication qui se sentent aujourd’hui mis hors du jeu, ils ont même commencé à s’organiser pour une riposte si nécessaire.
Heureusement je viens, ce matin, d’avoir le président du Gpac (Groupement des agences de communication) au bout du fil pour des explications, qui, je pense bien, contribueront à abaisser la tension, et à susciter une rencontre avec les patrons d’agences qui ne sont pas du Gpac.
En effet Mr Sidi Dagnoko a tenu à me signaler qu’il y’a certainement un déficit de compréhension. Et il m’a donné des explications que je vais décliner, qui, surement édifieront chacun.
Il a précisé :
– Que les agréments sont délivrés par le ministère de la communication
– Que les conditions sont clairement définies par la loi
– Que le ministère doit délivrer chaque année des agréments au lieu de chaque trois ans comme véhiculé
– Que les agréments ont une durée de trois ans
– Que l’absence d’agrément ne peut ni enlever le titre d’agence de communication, ni empêcher une agence de communication de travailler
– Que l’acquisition de l’agrément est un signe de crédibilité et de professionnalisme.
– Que l’obtention de l’agrément n’est aucunement liée à l’adhésion au Gpac.
– Que l’adhésion au groupement professionnel des agences de communication reste libre, personnel
– Que certaines agences présentement accréditées ne sont point affiliées au Gpac.
Le président du Gpac Mr Sidi Dagnoko m’a fait comprendre que cette loi est une chance et une évolution pour assainir le secteur.
Je suis personnellement parmi ceux qui pensent effectivement qu’une nouvelle loi est toujours une marque d’organisation, et qui peut être un progrès, mais à condition qu’elle soit un idéal pour tous, qui n’exclut personne, et qui ne soit en aucun cas élitiste. Il sera important que le ministère, le Gpac, et les agences de communication non accréditées se mettent ensemble pour encore mieux assainir ce secteur qui innove, qui emploie, qui fait rêver et qui est en quelque sorte le métier du siècle.
Pour finir j’exhorte le ministère, le Gpac, et toutes les parties prenantes à plus communiquer comme ils savent déjà bien le faire, autour de ce projet afin de renforcer la cohésion et la belle employabilité.
Moussa Sey Diallo
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