Bamako, 13 juin (AMAP) Bamako est la 22è ville la plus chère en Afrique, sur 42 capitales africaines, selon le 26è rapport du cabinet américain Mercer, spécialisé dans le classement des villes du monde entier, en termes de coût de la vie pour les expatriés.
La capitale malienne arrive juste après Cotonou, la capitale béninoise 21è (140è mondiale), et avant Lomé la capitale du Togo, 21è (154è mondiale) et se classe 142è sur 209 cités évaluées au plan mondial. Elle gagne ainsi 18 places par rapport au classement précèdent où elle occupait la 124è position mondiale.
Dans ce classement 2020, publié récemment, indique que Victoria, la capitale des Seychelles est la ville la plus chère en Afrique, occupant la 14è place mondiale. A l’autre extrême, se trouve Tunis, la capitale tunisienne classée, comme l’année précédente, capitale la moins chère au monde pour les expatriés.
Dans le Top 10 africains des villes les plus chères, N’Djamena, la capitale tchadienne (15e mondiale), Lagos au Nigeria (18e mondiale). Ensuite viennent la capitale subsaharienne comme Kinshasa en RDC (24e mondiale), Libreville au Gabon (33e mondiale), Abidjan en Côte d’Ivoire (36e mondiale), et Brazzaville au Congo (44e mondiale). Les villes de Bangui, capitale Centrafricaine (49e mondiale), Yaoundé au Cameroun (56e mondiale) et Accra au Ghana (57e mondiale) sont respectivement les 8è, 9è et 10è villes les plus chères sur le continent.
Sur le plan mondial, trois villes asiatiques se classent comme les plus chères du monde: Hong Kong en Chine, la ville la plus chère au monde, suivie d’Achgabat au Turkménistan (2è mondiale) et Tokyo au Japon (3è mondiale). Suivent d’autres villes comme Zurich en Suisse (4è mondiale), New York au Etats-Unis (6è mondiale) ou encore Pékin en Chine 10è mondiale. La ville de Londres au Royaume-Uni se classe 19è, Moscou la capitale russe est 21è mondiale. Washington, la capitale fédérale américaine se place 32è tandis que la capitale française Paris se place 50è au classement mondial.
Pour établir son classement, le cabinet Mercer indique qu’il se base sur de nombreux critères, entre autres, le coût du logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers ou encore le divertissement dans les villes étudiées.
MT/MD (AMAP)