Les souffrances qu’endurent les usagers du tronçon Baco Djikoroni-Kabala ne sont pas des moindres. Sur cette voie chaque jour, apporte son cortège de malheurs. Les embouteillages gigantesques, de graves accidents à répétitions, sont quelques facteurs de casse-tête pour les réguliers usagers du tronçon. Mais, le problème est lié en grande partie à l’incivisme des usagers.

Les usagers réguliers de cette voie goudronnée sont essentiellement les  habitants de Kalaban Coro, Tièbani, Kabala, Ngolobougou, Banco, Niamankoro-kourani, Kouralé.Il s’agit d’une route  construite courant2000 en vue de  relier  la commune rurale de Kalabancoro à Bamako. Mais aussi faciliter l’accès  du centre sportif Ben Oumar Sy aux aigles du Mali.

L’explosion démographique sans précédent dans ces quartiers, l’indiscipline matérialisée souvent par une vitesse à tombeau ouvert sont à la base du spectacle désolant  sur la voie de Baco-Djicoroni- Kabala.

Ainsi à chaque jour suffit sa peine. Car chaque jour que Dieu fait, ce tronçon fait des victimes à son compteur. En effet, sur la voie grouille du monde, surtout aux heures de pointe. Les camions Ben transportant le sable avec une remorque faiblement protégée, se font la part belle sur ce tronçon. Ils sont à la base de la plupart des accidents.

Sans compter les remorques, les véhicules personnels, les motos, les charrettes et les piétons qui sortent de nulle part.

Aini, le dimanche, 26 juillet une femme et un homme ont  fait les frais entre 18 heures et 19 heures.

Le même jour madame Diassana Claris Dembélé, ménagère de son état qui voulait  traverser la route à pied  a été renversée par  un motocycliste.

Un autre cas dramatique a eu lieu en  face de la maternité de Kabala où Monsieur  Oumar Sangla, boucher de son état a été victime d’un accident le même jour sur la même voie. Il a été  percuté par un   motocycliste. M.Sangala sérieusement blessé a succombé de ses blessures le samedi 1èr Août dernier.

Les autorités politiques et administratives sont interpellées à prendre les mesures idoines pour réduire la fréquence des accidents de la circulation.

Sékou Thera, Stagiaire

Source: L’Agora