Comme tout le monde l’aura désormais constaté, le régime IBK communique beaucoup plus qu’il n’agit en réalité sur le terrain. En effet, malgré des soi-disant progrès dont le gouvernement se glorifie, le peuple malien constate, avec un regret plus que compréhensible, le grand retard pris dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, signé le 15 mai et le 20 juin 2015.
Cela fait donc cinq ans que l’Etat n’arrive pas à enregistrer de progrès substantiels et irréversibles dans le processus du retour de Kidal dans le giron national. La Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA) y faisant toujours régner sa loi, comme l’atteste la dernière décision de son « Comité Directeur », en date du 11 mai dernier. A se demander maintenant s’il existerait un » Etat kidalois » dans l’Etat du Mali. D’autre part, élu en 2013 et réélu en 2018 pour éviter la partition du Mali, IBK peine à avancer, alors que la fin de son mandat approche à grands pas. Où va le Mali ?
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Source : l’Indépendant