Le 5 février 2025, au Palais Présidentiel de Koulouba, un événement marquant s’est déroulé sous la présidence du Général d’Armée Assimi Goita, Président de la Transition, accompagné de son Premier ministre, le Docteur Général de Division Abdoulaye Maïga. Ce Conseil des ministres a été l’occasion de mettre en lumière les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes politiques, institutionnelles et électorales qui façonnent l’avenir du Mali.
Bamada.net-Un point essentiel a été abordé : les ateliers d’information et de sensibilisation organisés dans le District de Bamako. Ces ateliers, tenus entre le 24 et le 30 janvier 2025, visent à vulgariser la Constitution du 22 juillet 2023 et les réformes entreprises par le gouvernement. Ces sessions ont rassemblé près de 600 participants, représentants de l’Administration publique, des partis politiques, des associations, des autorités religieuses, ainsi que de la presse.
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Cet événement témoigne d’une volonté claire de l’État malien : celle d’impliquer tous les secteurs de la société dans la construction de l’avenir politique du pays. En engageant des discussions autour des réformes en cours, le gouvernement invite chaque citoyen à s’investir activement dans ce processus de transition, à comprendre les enjeux des changements et à participer à la définition de l’avenir du Mali.
Les réformes au cœur de la transition malienne
Les réformes que le gouvernement malien déploie ne se limitent pas à des ajustements techniques ou à des changements superficiels. Elles sont le fondement même de la refondation des institutions maliennes, et vont bien au-delà de la simple révision constitutionnelle. Elles sont des réponses aux attentes profondes des citoyens, qui réclament davantage de transparence, de justice et de représentativité dans la gestion des affaires publiques.
La Constitution du 22 juillet 2023, dont la vulgarisation a fait l’objet des ateliers, est un élément clé de cette transition. Elle est conçue pour renforcer l’État de droit, favoriser une meilleure représentation des forces vives du pays et garantir la justice sociale. L’un des objectifs majeurs de ces réformes est de restaurer la confiance entre l’État et la population, qui a été ébranlée par les crises politiques et sociales passées.
Il ne s’agit pas seulement d’une réforme législative, mais d’un projet global pour moderniser les institutions maliennes et restaurer une gouvernance transparente. Les réformes électorales, administratives et institutionnelles visent à faire du Mali une démocratie plus fonctionnelle et plus représentative des aspirations de son peuple.
La sensibilisation, un impératif pour la réussite
Si les réformes sont prometteuses, leur succès dépend largement de leur acceptation par le peuple malien. C’est pourquoi la campagne de sensibilisation menée par le gouvernement est d’une importance capitale. La participation d’environ 600 personnes à ces ateliers montre un intérêt croissant pour les réformes et prouve que les citoyens malien(ne)s sont prêts à s’engager dans ce processus.
Les ateliers ont permis aux participants de mieux comprendre l’ampleur des réformes, leurs objectifs et leurs modalités de mise en œuvre. Ils ont aussi offert une plateforme pour clarifier les enjeux, avec une attention particulière portée aux textes législatifs et réglementaires qui en découlent.
En impliquant divers acteurs sociaux – des autorités religieuses aux associations en passant par les journalistes – le gouvernement cherche à créer un consensus autour de ces réformes. Ces discussions sont essentielles pour construire une vision collective du futur du Mali.
L’avenir du Mali : un défi à relever ensemble
L’une des leçons de ces ateliers est qu’aucune réforme ne pourra réussir sans la coopération et l’engagement de tous les acteurs de la société malienne. Le gouvernement, dans ses messages, a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre l’État, la société civile, les partis politiques et les citoyens. Cette solidarité est indispensable pour surmonter les défis qui se dressent devant le pays.
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Le Premier ministre, Abdoulaye Maïga, a souligné que les réformes sont un travail collectif et que tous les Maliens doivent se sentir impliqués dans la réussite de cette transition. En effet, les enjeux sont cruciaux : construire un Mali apaisé, démocratique, et capable de relever les défis économiques et sociaux de l’avenir.
Les ateliers de sensibilisation ne sont qu’une première étape. Le gouvernement prévoit d’étendre ces initiatives à d’autres régions du pays, afin d’assurer une compréhension et une participation à l’échelle nationale. C’est ainsi que la transition malienne pourra devenir une véritable réussite, en faisant des réformes un projet national, soutenu par une majorité de la population.
Un chemin semé d’embûches, mais porteur d’espoir
Le Mali est à un tournant décisif de son histoire. Les réformes en cours, si elles sont menées avec rigueur et inclusivité, permettront de poser les bases d’un renouveau démocratique. Mais ces réformes nécessitent l’adhésion de tous, car elles ne peuvent se réaliser sans une véritable mobilisation citoyenne.
Le chemin sera sans doute semé d’embûches, mais l’espoir est là. Un Mali réconcilié, démocratique et prospère est à portée de main, à condition que chaque acteur du processus de transition, à commencer par la population, joue pleinement son rôle.
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Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net