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Choguel, la cible !

Choguel K Maïga  est aujourd’hui  la cible d’une véritable campagne  de  déstabilisation orchestrée d’une part par certains membres de  l’ancienne majorité présidentielle et  d’autre, la France via la CEDEAO. Objectif visé : Ejecter le PM de son fauteuil.

 En effet, de plus en plus il (PM) devient pour certains l’homme à abattre. Tout est mis en œuvre dans certains milieux pour l’éjecter de la Primature. Il est devenu une cible de choix d’abord pour une partie de la classe politique (ancienne majorité) qui a du mal à accepter son éviction du pouvoir lors des évènements du 18 août 2020. Ceux-ci par défaut ou par manque de courage de s’attaquer directement au Colonel Assimi Goïta, président de la transition, ont trouvé en Choguel K Maïga le bouc émissaire idéal. Pour eux, le PM est devenu l’empêcheur de tourner. Leur stratégie est de déstabiliser le Premier ministre pour obtenir son départ. Ils sont prêts à tout ! Mémé lier leurs soutient d’une prorogation de la transition à son départ.  

 Dans leur stratégie ils font aussi recours à des activistes, à des associations de la société civile   qui usent de manipulation, de campagne surtout sur les réseaux sociaux essayés de décrédibiliser le Premier ministre.

Leur dernière action visant à ternir à son image a été de publier sur les réseaux sociaux des documents attribuant des parcelles d’habitations à certains membres de sa famille…

Les Assises Nationales pour la Refondation sont aussi un sujet pour certains partis de tenter de mettre en difficultés le PM à travers le boycott ou des actions de sabotage des Assises. Selon eux, les Assises nationales et l’organe unique de gestion des élections ne sont que des malices de Choguel pour prolonger la transition.

 Dans le viseur de Macron

L’autre campagne de   déstabilisation menée contre le Premier ministre   est conduite par la France par le biais la CEDEAO.

En effet, le Président français, Emmanuel Macron, n’a toujours pas digéré le discours « de fermeté » du Premier ministre, le 25 septembre 2021, à la tribune de l’assemblée générale des Nations-Unies. Premier ministre n’avait pas mâché ses mots. Il avait accusé la France d’avoir “abandonné en plein vol” le Mali en décidant de retirer la force Barkhane. Il n’avait pas exclu l’idée de recourir à “d’autres partenaires” pour assurer la sécurité du pays notamment dans le Nord autour de la ville de Kidal.

Cette prise de position de Choguel Maïga a provoqué l’ire de l’Elysée et des milieux décisionnels à Paris : du Président Macron aux ministres Français des Affaires étrangères à son homologue de la défense.

Dès lors le Premier ministre est devenu un obstacle pour la réalisation et/ou la pérennisation des intérêts français au Mali. Alors, tout est mis en œuvre pour l’éjecter de la Primature. A cet effet, une “véritable campagne médiatique de diabolisation”, et d’un “véritable terrorisme politique et diplomatique”, (ce sont les propos termes de Choguel), sont déroulés entre Paris et Bamako.

 Aussi, via la CEDEAO, Paris mobilise la Communauté internationale contre le Mali et ses dirigeants. C’est ainsi que l’Organisation sous régionale vient de prendre des sanctions contre les membres du gouvernement et CNT. Et L’EU s’apprête-elle aussi à sanctionner notre pays et  les            Autorités de la transition.

Ainsi, le premier ministre est victime d’une part de ceux qui ont soutenu le gouvernement corrompu et laissé faire des détournements massifs au niveau du budget destiné à l’armée et à la sécurité du pays et d’autre part de sa volonté d’affranchir notre pays de la tutelle française. Illustration de cette volonté d’émancipation , la  décision du Gouvernement Malien de ne pas donner sa caution à l’adoption  d’une résolution du conseil de sécurité  concernant une augmentation des effectifs : “Cette année nous avons décidé qu’on ne nous fera plus adopter une résolution au nom du Mali sans l’accord et l’avis du gouvernement malien”,  a indiqué le Premier ministre lors d’une interview sur la chaine nationale en référence à l’introduction par la France d’une résolution au Conseil de sécurité pour augmenter le nombre des militaires de la Minusma de plus de 2.000 hommes.

C’est cette nouvelle approche, d’affirmation de la souveraineté de notre pays qui provoque le courroux de Paris. Cette attitude courageuse ne passe pas auprès des Autorités françaises habituées à des dirigeants marionnettes obéissant au doigt et à l’œil.

Aussi, Paris entend faire payer au Premier Ministre « cet affront ». Pour cela, la France instrumentalise une CEDEAO aux ordres et use de tous les moyens (sanctions, campagnes médiatiques…) pour obtenir la tête de Dr Choguel K Maïga.

Face à cette double campagne interne, externe   de déstabilisations, le Premier ministre assure : « On ne bougera pas d’un iota des positions de principe pour défendre notre pays ».

Mémé Sanogo

Source: Journal L’Aube- Mali

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