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Chien enragé dans la Loire : les vaccinations antirabiques se poursuivent

Seize personnes ayant été en contact, entre le 7 et le 16 mai avec un Bull Terrier décédé de la rage, avaient reçu un vaccin antirabique au CHU de Saint-Étienne, samedi, à la mi-journée, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Loire.

chien animal sauvage zoophilie

De son côté, la police a auditionné dans le cadre d’une enquête préliminaire ordonnée par le parquet stéphanois le propriétaire et le détenteur du chien incriminé, ainsi que plusieurs personnes de leur entourage, «pour déterminer le nombre et l’identité des personnes ayant pu être en contact avec ce chien acheté en Europe de l’Est et qui a contracté le virus de la rage lors d’un récent séjour en Algérie», selon une source policière.

«La recherche de six hommes d’une trentaine d’années ayant été vus en contact avec ce chien couleur blanche et qui l’ont caressé se poursuit toutefois», a déclaré samedi à l’AFP Nathalie Guerson, directrice de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) de la Loire.

Elle a indiqué que la cellule d’information du public (04 77 48 47 58) mise en place à la préfecture de la Loire a reçu une trentaine d’appels de personnes ayant été en contact avec le chien décédé ou avec des chats errants du quartier de La Romière, où il résidait sur la commune du Chambon-Feugerolles (Loire).

«L’action d’information menée depuis hier sur le terrain via des affiches traduites en turc et en arabe et des adultes relais se poursuit, avec l’aide de représentants de différentes institutions, ainsi que la pharmacie du quartier. Les gens commencent à réagir aux images», poursuit la représentante de l’État.

Elle rappelle que «les personnes ayant été en contact avec ce Bull Terrier de six mois ne doivent surtout pas attendre les symptômes qui apparaissent au bout de 15 jours d’incubation du virus. Car il sera trop tard pour traiter efficacement cette infection qui est inéluctablement mortelle chez l’homme», a t-elle souligné.

Ces derniers jours, 13 adultes et trois enfants ont été pris en charge par cette unité du service de maladies infectieuses du CHU de Saint-Étienne.

Une dizaine de jours après son retour d’un voyage en Algérie, du 21 avril au 7 mai, l’animal prénommé Sultan, est décédé de la rage dans la nuit du 17 au 18 mai, après avoir mordu deux personnes: son maitre et un voisin, alors qu’il s’en prenait au chien de ce dernier.

Tandis qu’une douzaine de personnes se relaient à la cellule d’information du public, au coté d’une dizaine d’autres qui gèrent le centre opérationnel départemental de la préfecture de la Loire, des policiers, pompiers et employés municipaux sont mobilisés sur le quartier de La Romière, dans cette commune de l’Ouest de l’agglomération stéphanoise.

Ils y procèdent notamment à la capture d’animaux errants, principalement des chats qui sont placés en observation pendant la quinzaine de jours correspondant à la période d’incubation du virus.

Un arrêté préfectoral restreint jusqu’au 27 octobre les mouvements des animaux carnivores domestiques non valablement vaccinés contre la rage ou non identifiés sur ce territoire.

Les cas de rage, comme celui décelé sur ce chien de retour d’un pays où la maladie n’a pas été éradiquée, sont extrêmement rares en France, pays reconnu indemne de la rage depuis 2001.

Le dernier cas d’animal jusqu’alors recensé par les autorités remontait à 2013, dans le Val-d’Oise. Il concernait un chaton ramené du Maroc.

Un homme est par ailleurs décédé de la rage en Ile-de-France en avril 2014, de retour d’un séjour prolongé au Mali.

Source : paris-normandie

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