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Chers députés, mettez-vous du côté de votre Peuple, si vous en êtes réellement les représentants !

La République est en danger, par la faute de la gouvernance IBK, dont le leadership bancal et évanescent a fini de diviser tout et tout le monde : le territoire national en perdition, la majorité politique, l’opposition politique, la société civile, les organisations des femmes et des jeunes, les chefs religieux, les syndicats, et maintenant… les institutions en leur sein et/ou entre elles.

 

Le parlement s’invite à la division dans une proportion de 80% et 20% de bien ou mal élus, selon les députés eux-mêmes, la Cour constitutionnelle clame l’intégrité de son mandat alors que des députés réclament sa dissolution, des ministres sortants refuseraient d’être reconduits dans le gouvernement, etc.

Décidemment, le régime IBK aura exposé le Mali sous toutes les coutures d’un Peuple divisé, suspicieux et doutant de lui-même, de ses institutions et des personnes qui les incarnent.

Ainsi, l’Assemblée nationale concoctée par Manassa DANIOKO and Co. cristallise un des aspects criards de la crise politico-institutionnelle et socio-économique que traverse notre Nation.

Et, il est désormais acté qu’une forte scission est créée au sein de la représentation nationale entre « ceux dits bien élus et « ceux dits mal élus ».

A cet égard, bien des « élus » doivent avoir le triomphe modeste et discret, car à y fouiller, le Peuple saura qu’il n’est pas du tout bien représenté par ses « représentants nationaux ».

C’est le cas de ceux issus des élections législatives de la circonscription de Bourem, qui a, une fois de plus, connu son habituelle drôle d’élection, sur fond e trafic d’influences bâti sur une chaîne de complicités entre administration préfectorale, élus municipaux, secrétaires généraux de mairie, agents électoraux des bureaux de vote, … à l’occasion du scrutin du 29 mars 2020.

En effet, à l’occasion de la tenue de l’unique tour du scrutin de ce dimanche 29 mars 2020 (juste deux listes étaient en lice), plusieurs faits et actes ont entaché la régularité, la transparence et la sincérité de l’élection de députés dans la circonscription électorale de Bourem ; fait et actes qui se résument en :
– la remise du matériel électoral à des personnes non habilitées ;
– la violation quasi-systématique de la décision n°2020-004/P-CB du 10/02/2020 fixant le nombre, l’emplacement et le ressort des bureaux de vote du Cercle de Bourem ;
– le remplacement illégal des agents électoraux dans plusieurs bureaux de vote de la circonscription électorale de Bourem ;
– la corruption à grande échelle des électeurs et des agents électoraux ;
– la sempiternelle comptabilisation des votes fictifs, etc.

Des « députés » issus de telles élections ne doivent pas se donner en spectacle sur les médias, pour se mettre à supporter et à vanter une gouvernance IBK fort décriée, au sortir d’une visite de soutien (sic), plutôt que de défendre les intérêts majeurs du Peuple, qui crie son désarroi à la face du monde depuis le 5 juin 2020.

La voix du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) est aussi celle des filles et fils de Bourem, qui souffrent profondément des conséquences d’une gouvernance désastreuse :
– l’insécurité dans toute sa superbe destructrice des populations, de leur intégrité, de leur dignité et de leurs biens,
– l’exode de la jeunesse sans emploi surtout avec l’arrêt inexpliqué de l’exploitation des phosphate de Bourem,
– la route Sévaré-Gao devenu la hantise des braves voyageurs et le mirage des 90 kms de route Bourem-Gao,
– les écoles fermées faute d’enseignants, ou en grève permanente s’il y en a, avec un lycée en chantier depuis des lustres,
– le manque d’eau potable et de forages,
– une couverture sanitaire clairsemée et des centres de santé démunis lorsqu’ils existent,
– des digues champêtres rudimentaires détruisant chaque année des hectares de culture,
– l’électricité au compte-gouttes,
– les infrastructures sportives de la jeunesse en lambeaux, etc.

Vous ne pouvez pas, avec tous ces malheurs qui frappent les populations, venir pérorer des vanteries à un régime décrié et aux abois.

Alors, « cher(e)s député(e)s élu(e)s » à Bourem et ailleurs, mettez-vous du côté de votre Peuple, si vous en êtes réellement les représentants.

Ibrahim Ikassa MAIGA

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