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Cheick Sidi Diarra : « le sort du Mali ne doit pas être laissé exclusivement entre les mains de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui »

14 propositions pour stabiliser le Mali à partir de 2018, c’est le vœu de l’Ambassadeur Cheick Sidi Diarra, ancien Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies qui vient de lancer le “Mouvement Anw be faso do”

Le diplomate bien qu’ayant passé une grande partie de sa carrière à l’extérieur du Mali, s’intéresse de près à la crise multiforme que traverse le Mali, depuis plusieurs années. Pour lui, le sort du Mali ne doit pas être laissé exclusivement entre les mains de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. Leur gestion a montré ses limites, estime-t-il.

Il nous appartient à tous d’unir nos forces, pour nous élever contre les excès dont nous sommes témoins, « Anw be faso do anw bè djoyrobakono » : c’est notre patrie à tous nous avons tous notre contribution à y apporter. Par cette déclaration d’intention, l’ancien ambassadeur du Mali à l’ONU S.E.M. Cheick Sidi Diarra veut jouer sa partition dans la reconstruction du Mali à l’occasion des prochaines élections.

Il vient en effet de lancer un “Mouvement Anw be faso do”, dans l’objectif de proposer des pistes de solution pour la sortie de crise. Une initiative qui, selon lui, engage femmes, jeunes, toutes les forces vives qui croient en ses valeurs. La vision du mouvement s’articule autour de principes et aspirations.

Il s’agit d’abord, de valeurs cardinales si chères au Mali telles que : la tolérance, la solidarité ou le partage avec en hauteur l’Etat au service de la population. Quant au territoire national, il demeure indivisible et son intégrité sera assurée par les forces armées et de sécurité professionnalisées, ainsi que les citoyens au moyen de la conscription, estime-il.

La régionalisation, elle est vue comme clef de voute dans le développement équilibré de toutes les zones du pays. Un autre droit fondamental est la couverture maladie universelle de citoyen, surtout pour les couches les plus vulnérables telles que les jeunes enfants et les personnes du troisième âge et les indigents.

15% de revenus à l’investissement productif

Sur le plan de développement, il propose que l’Etat s’engage à consacrer un minimum de 15% de ses revenus à l’investissement productif. Ainsi, l’Etat régulera, subventionnera et supervisera. Le secteur privé lui, se mettra en œuvre. Si l’Etat malien doit être l’émanation du citoyen, les institutions de l’Etat doivent tenir leur mandat du vote citoyen ou indirectement d’autres institutions élues. Ces mêmes institutions de l’Etat doivent alors rendre compte aux citoyens de l’usage qu’elles font de leur mandat.

En fin, si la gouvernance demeure, selon M. Diarra, le lien entre l’Etat et les administrés, la lutte contre la corruption ne doit pas rester en marge du projet. Ces propitions ne sont bien sûr qu’un résumé du schéma que veut dessiner l’ambassadeur Cheick Sidi Diarra pour le Mali.

Une ambition légitime qui se matérialisera plus en détail à l’approche des élections de 2018, a-t-on appris avec Mame Diarra DIOP de Mikado fm.

Mouhamar

Malinet

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