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Charnier de Diago : 17 corps identifiés sur les 21

Cinq mois après la découverte du charnier de Diago, l’identification des corps est en partie terminée. Les résultats des tests, arrivés à Bamako la semaine dernière, confirment qu’il s’agit bien des 21 bérets rouges, portés disparus après les affrontements d’avril 2012. L’information nous a été révélée par la présidente de l’association des parents des victimes, Sagara Bintou Maïga.

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Le 4 décembre 2013, le monde apprenait une des multiples barbaries perpétrées par les putschistes de Kati. En effet, les corps de 21 bérets rouges, capturés suite aux évènements d’avril 2012, ont été retrouvés dans un charnier à Diago (non loin de Kati). Depuis, les parents des victimes attendaient l’identification des corps. Chose désormais faite. En effet, le mardi dernier, le juge d’instruction en charge de l’affaire avait convié les parents des victimes aux fins de leur communiquer les résultats des tests ADN. Ainsi, « chacun des parents concernés a reçu le résultat du test », affirme Mme Sagara. Cependant d’autres (quatre) parents devront encore patienter. Qu’à cela ne tiennent, le collectif s’active pour l’organisation des cérémonies funèbres. A cet égard, la présidente du collectif indique que les victimes souhaitent rencontrer le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta…

 

IBK boude les victimes…

« Nous félicitons le gouvernement pour les efforts consentis, notamment l’arrestation de Sanogo et complices. Cependant nous estimons que le président devrait chercher à rencontrer les parents des victimes » c’est en ces termes que Mme Sagara a exprimé son incompréhension face au fait qu’IBK n’a encore pas souhaité rencontrer les parents des bérets rouges disparus, malgré les démarches entreprises par ceux-ci à l’adresse du président de la République. Ce depuis la découverte du charnier. Il n’est pas tard, estime la présidente du collectif. « Nous avons besoin de voir le président pour aborder l’organisation des funérailles pour nos morts », dit-elle.

Par ailleurs, Mme Sagara se dit indignée par rapport aux avantages que les auteurs présumés de ces crimes horribles continuent de percevoir. Ce au moment où les parents des soldats assassinés triment. « Certains d’entre nous sont carrément traumatisés », affirme-t-elle.

Selon Mme Drabo Mariam Guindo, présidente de l’association des femmes du camp para, une dizaine de bérets rouges restent introuvables depuis les affrontements.

Issa B Dembélé

 

SOURCE: L’Aube  du   7 août 2014.

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