Le 4-2-3-1 établi par Nouhoum Diané, entraineur de l’équipe du Mali, a fait du Mali, jusqu’à la finale, la meilleure défense de la compétition. Le pressing intense et physique sur le terrain a permis aux poulains de Nouhoum Diané d’être les leaders du milieu du terrain.
Malgré les multiples occasions des aigles notamment à la 22ème, 56ème et 64ème minutes, (respectivement de Moussa Koné, l’avant-centre du Réal de Bamako par deux fois et Kanouté), et le bloc compact autour de la défense adverse, le Mali avait de la peine à étouffer la poussée offensive des marocains.
Pour les spécialistes, cette situation s’explique par la fatigue de fin de compétition mais aussi par le fait que ce match était à gros enjeu. Cela explique aussi la tension du match accentuée par un arbitrage à la limite de la rigueur qui a fini par réduire à 10 les Aigles avec le carton rouge de Issiaka Samaké à la suite d’un imbroglio sur l’assistance vidéo.
C’est ainsi que le premier but de l’attaquant marocain Soufiane Bouftini intervient à la 68ème minute sur corner, donnant ainsi l’avantage aux Lions de l’Atlas. Le break du 2-0 est fait sur un autre corner par le capitaine marocain Ayoub El Kaabi à la 79ème minute.
Pour le président de la Transition, Bah N’DAW qui, avant le démarrage du match, avait manifesté tout le soutien et l’engagement du peuple malien à travers le ministre de la jeunesse et des sports, ce parcours des aigles est mémorable : « par votre parcours à cette compétition du CHAN, vous êtes un exemple pour chacun de nous ».
Les coéquipiers de Djigui Diarra ont tenu tant bien que mal et ont écrit une page mémorable dans cette compétition. Les observateurs saluent une jeune équipe malienne très engagée qui suscite beaucoup d’espoir pour le football du pays.
Les aigles du Mali ont perdu pour la deuxième fois la finale de la coupe du CHAN après 2016 au Rwanda. Ils sont attendus au pays, ce lundi avec leurs médailles d’argent et un trophée de fair-play.
Andiè A. DARA.