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C’est le sauve-qui-peut !

Entre une mauvaise gestion de la question du nord, un audit implacable de la mal gouvernance et les revendications catégorielles des travailleurs, l’étau se resserre autour du gouvernement malien.

boukary daou journaliste republicain editorialiste presse

Au moment où le Vérificateur général finalise son rapport sur l’audit des achats d’équipements militaires et de l’avion présidentiel, à la demande du FMI, la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (COSES) d’une part, et la première Centrale syndicale UNTM de l’autre, annoncent des grèves en perles du 28 au 31 Octobre prochains. Ainsi, la centrale syndicale décrète la grève pour la deuxième fois, en l’espace de deux mois.

De son côté, le Vérificateur général finalise son rapport sur l’audit des achats d’équipements militaires et de l’avion présidentiel. Ce rapport final attendu avec impatience, compte tenu des observations publiées par l’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubeye Maïga (SBM), qui précise que l’intermédiaire de ces marchés a été désigné par le président de la République, Chef Suprême des Armées, à savoir IBK en personne.

Le message de Soumeylou Boubeye Maïga est clair et semble dire : si surfacturation il y a, je ne suis pas concerné, car l’intermédiaire qui a arrangé les marchés querellés avait eu mandat du président de la République, Chef suprême des Armées.

Ainsi, après la question, qui a donné l’ordre d’attaquer à Kidal, le 21 mai dernier ?, une question qui a provoqué la fuite en avant des décideurs politiques, celle tendant à démasquer le responsable des surfacturations, semble sonner un véritable ‘’sauve-qui-peut’’ au sein du gouvernement IBK. La partie s’annonce rude entre le président IBK et son ex-ministre de la Défense SBM.

Pendant ce temps, de pieds fermes, la société civile malienne scrute l’horizon vers Alger : aucun accord remettant en cause les principes cardinaux d’unité nationale et d’intégrité territoriale ne sera toléré de la part des hautes autorités. Après sa grande mobilisation et la marche du jeudi 25 septembre dernier, la société malienne dont les nombreux électeurs du président IBK, est désormais sur ses gardes. Elle semble dire ’’à bon entendeur…salut’’.

B. Daou

Source: Lerepublicainmali

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