Les forces de l’ordre sénégalaises ont mis fin abruptement à sa marche à travers le pays en l’interpellant dans le sud et en le ramenant de force à Dakar, ont indiqué les autorités…Le ministre de l’Intérieur Antoine Diome a invoqué des heurts entre partisans d’Ousmane Sonko et forces de l’ordre qui ont accompagné depuis vendredi le retour de l’opposant à Dakar par la route.
C’est la fin de l’inquiétude pour les partisans d’Ousmane Sonko, l’opposant qui était porté disparu pendant plusieurs heures, dimanche 28 mai.
Les forces de l’ordre sénégalaises ont mis fin abruptement à sa marche à travers le pays en l’interpellant dans le sud et en le ramenant de force à Dakar, ont indiqué les autorités.
Le ministre de l’Intérieur Antoine Diome a invoqué des heurts entre partisans d’Ousmane Sonko et forces de l’ordre qui ont accompagné depuis vendredi le retour de l’opposant à Dakar par la route.
« Il y a eu mort d’homme à Kolda, est-ce que l’État va rester les bras croisés (…) La réponse ne peut être que négative », a déclaré le ministre à la télévision publique.
Il a fait valoir que Ousmane Sonko aurait dû faire une demande d’autorisation préalable avant d’organiser ce qu’il a appelé une « caravane de la liberté ».
« On a pu de ce fait encadrer le leader du (parti) Pastef (M. Sonko) jusqu’à son domicile (à Dakar) où il a été déposé », a-t-il dit. Une source proche des autorités a précisé qu’Ousmane Sonko avait été interpellé près de Koungheul par les gendarmes et ramené par eux vers la capitale.
Le ministre de l’Intérieur a rapporté que des armes avaient été trouvées dans le véhicule transportant Ousmane Sonko.
L’opposant, engagé depuis deux ans dans un bras de fer avec le pouvoir en vue de la présidentielle de 2024, a entrepris, vendredi, dans le sud du pays une marche de retour vers Dakar dont il comptait faire une démonstration de force.
Alors que Ousmane Sonko documente volontiers ses faits et gestes en direct sur les réseaux sociaux et en a fait de même les deux premiers jours de son voyage, il avait cessé de le faire dimanche. Son parti l’avait alors déclaré « introuvable et injoignable ».