Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, a été le premier président à fouler notre sol pour prendre part à la cérémonie de signature de l’Accord de paix et de réconciliation, conclu à Alger, le 1er mars dernier, entre le gouvernement et les groupes armés, sous l’égide de la médiation internationale conduite par l’Algérie.
Alpha Condé a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport Bamako-Sénou hier après-midi par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita qui avait à ses côtés, le Premier ministre, Modibo Kéïta.
Après le salut des drapeaux et les hymnes nationaux, les deux chefs d’Etat ont salué les membres du gouvernement, les chefs des institutions de la République, les diplomates et les officiels guinéens présents à Bamako.
Des artistes guinéens et maliens ont rivalisé des belles mélodies de nos deux riches patrimoines culturels en l’honneur de l’hôte de marque.
Les deux présidents de la République se sont retirés ensuite dans le salon d’honneur pour un bref échange, avant que le cortège du chef de l’Etat guinéen ne prenne la direction de la ville.
La secrétaire d’Etat française à la Coopération, Annick Girardin était la deuxième personnalité accueillie hier à Bamako-Sénou. Au bas de la passerelle l’attendait le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale Abdoulaye Diop. Elle représentera à cette importante cérémonie la France qui est l’un des parrains du processus de paix au côté des Etats-Unis d’Amérique. La France, en plus d’être l’ancienne puissance colonisatrice, a un rôle important dans la résolution de la crise après son intervention salutaire de 2013 pour aider l’armée malienne à reconquérir le Nord de notre pays, occupé par une coalition indépendantistes et djihadistes.
L’avion du président zimbabwéen et président de l’Union africaine, Robert Mugabé était attendu hier en début de soirée.
C’est aujourd’hui que les autres délégations arriveront pour prendre part à cette importante cérémonie prévue ce vendredi après-midi au CICB.
Au total, une dizaine de chefs d’Etat sont attendus pour être les témoins du pacte qui va sceller la réconciliation entre les Maliens et mettre fin à une crise qui secoue notre pays depuis 2012.
A.O. D.
source : L Essor
