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Cérémonie de début de mandat du président Keïta

Le président malien Keïta accueille son homologue tchadien Idriss Déby (g) à l’aéroport de Bamako, le 18 septembre 2013. AFP

Deux semaines après son investiture, grande cérémonie ce jeudi 18 septembre à Bamako pour marquer le début du quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keïta. La cérémonie est prévue à 11 heures locales au Stade du 26 mars. Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernements sont à Bamako pour l’occasion dont le président français François Hollande qui fait partie des invités d’honneur, le Tchadien Idriss Déby ou encore le roi du Maroc Mohammed VI.

Vingt-six chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Bamako. Parmi eux, François Hollande, le président français, Idriss Déby, à la tête du Tchad ou encore l’Ivoirien et président de la Cédéao, Alassane Ouattara, qui ont envoyé des militaires pour chasser les groupes jihadistes du nord du Mali. Tous trois doivent prononcer un discours pendant la cérémonie.

 

A leur côté, on verra aussi Soumaila Cissé, l’adversaire d’Ibrahim Boubacar Keïta pour la présidentielle.

Au sein du Stade du 26 mars de Bamako, quelque 55 000 personnes sont annoncées. Un défilé militaire et des intermèdes musicaux sont également programmés, la présidence malienne souhaite une journée placée sous le signe de la fête.

 

Mais ce sont des défis, nombreux et difficiles, qui attendent désormais le président malien. La réconciliation nationale, la réforme de l’armée, la lutte contre la corruption, la relance du secteur agricole et la reprise économique figurent au premier rang des chantiers urgents.

 

Le 4 septembre, lors de la passation de pouvoir avec Dioncounda Traoré et alors qu’une page se tournait Ibrahim Boubacar Keïta, avait promis « d’œuvrer pour que les Maliens retrouvent foi en l’avenir ».

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François Hollande, seul chef d’Etat occidental présent

La dernière fois qu’il est venu à Bamako, en février dernier, trois semaines après le début de l’opération Serval, ce fut, à ses yeux, « le jour le plus important de sa carrière politique ».

 

François Hollande, le président de l’ancienne puissance coloniale, était accueilli en libérateur. Aujourd’hui le Mali est quasiment pacifié, un président a été élu, et reconnu, la démocratie s’est réinstallée, le contrat est rempli : à l’Elysée, on dit d’ailleurs avoir « le sentiment du devoir accompli », même si des doutes subsistent sur le calendrier de retrait d’une partie des troupes françaises. 3000 soldats sont présents au Mali, ils ne devraient être plus qu’un millier à la fin de l’année-.

 

Le général Hollande a réussi sa première guerre. L’a-t-elle transformé ? Elle a au moins changé le regard que les Français portaient sur lui, pleinement président depuis le déclenchement de l’opération Serval. A l’époque, sa politique étrangère faisait l’unanimité en France, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui avec la Syrie. Mais sa motivation est la même : François Hollande, raconte un de ses plus proches conseillers, est désormais cet homme soucieux de « sa trace dans l’Histoire ».

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Première visite au Mali du roi Mohammed VI

Cette visite au Mali a tout d’une parfaite stratégie politique. Face à l’Algérie d’abord- le frère ennemi- et dont le Mali est traditionnellement la chasse gardée, il s’agit de montrer qu’Alger n’est pas le seul acteur dans la région. Rabat veut s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le dossier malien est le meilleur moyen de le montrer.

 

Depuis le début de la crise malienne, le royaume a ainsi multiplié les signes pour se rendre utile. Lorsqu’il a été question d’envoyer une force sur place, il a été le premier pays arabe à soutenir l’intervention armée. Lors de la visite d’Etat du président français, là encore, le Maroc a proposé son aide, et l’envoi de soldats marocains.

 

Pourquoi tant de sollicitude ? Parce qu’au Mali se joue une expérience cruciale pour le Maroc : celle de l’autonomie de l’Azawad, plutôt que l’indépendance. Soutenir cette formule s’est indirectement s’assurer l’appui international sur un autre dossier vital pour le Maroc, celui du Sahara Occidental. Là aussi, le royaume défend une autonomie relative, et tente de contrer les velléités indépendantistes de cette ancienne colonie espagnole passée sous souveraineté marocaine en 1975.

 

Une stratégie politique qui marche, en tout cas à l’étranger. Au printemps, juste renvoi d’ascenseur, le Mali a officiellement soutenu la proposition marocaine d’autonomie. Idem pour Paris et Washington, principaux soutiens du Maroc au Sahara Occidental, et principaux acteurs au Mali.

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Les attentes du Nord

C’est une journée de fête qui s’annonce mais les Maliens, après des années d’ingérence politique attendent beaucoup du nouveau chef de l’Etat, notamment dans le nord du pays.

Les attentes des Maliens du Nord

Reportage à Tombouctou

Les demandes sont différentes mais les Maliens s’accordent sur un point : il y a urgence à agir.

Source: RFI

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