Catherine Samba Panza a indiqué que “les médias internationaux font état de l’irruption de groupes armés appartenant à l’ex-Séléka à Sibut”.
La nouvelle présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, a accusé vendredi les ex-rebelles qui ont pris le contrôle de Sibut (180 km au nord de Bangui) de vouloir “déstabiliser” son mandat, 10 jours après son élection à la tête du pays. “Des informations concordantes relayées par les médias internationaux font état de l’irruption de groupes armés appartenant à l’ex-Séléka à Sibut avec des velléités de sécession”, malgré les appels à la paix et à la réconciliation du nouveau gouvernement, a dénoncé Catherine Samba Panza dans une déclaration vendredi à la radio nationale.
“Je suis informée des actes nuisibles en cours pour déstabiliser mon mandat. Je mets en garde ces aventuriers connus, qui ont pourtant montré leurs limites dans la gestion du pouvoir dans un passé récent”, a-t-elle ajouté.
Des exactions contre la population
Lourdement armés, ces combattants sont commandés par Mamadou Rakis, ancien directeur général adjoint de la police centrafricaine de l’ex-président Michel Djotodia, et ont commis des exactions contre la population de Sibut, selon une source de la gendarmerie centrafricaine.
“Au moment où le gouvernement appelle au rassemblement, à la tolérance, et à la réconciliation nationale, certains de nos compatriotes veulent prendre sur eux la lourde responsabilité de diviser le pays. Or aucun Centrafricain digne de ce nom ne peut laisser prospérer un tel projet funeste et antipatriotique, irresponsable et dangereux. Le peuple centrafricain ne cédera en aucune manière un pouce de son territoire”, a prévenu la présidente.
source : afp