Le prochain sommet de la Cedeao, prévu le 9 juillet 2023 en Guinée-Bissau, va à nouveau plancher sur les transitions au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, notamment sur la tenue des scrutins devant marquer le retour à l’ordre constitutionnel. Le Président ivoirien l’a affirmé le 20 juin dans un entretien avec le représentant du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, en visite à Abidjan.
« La tenue d’élections au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, trois pays dirigés par des organes de transition, sera au menu du prochain sommet de la Cedeao le 9 juillet en Guinée-Bissau. La tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée afin que ces pays disposent de régimes et de dirigeants démocratiquement élus », indique un communiqué de la présidence ivoirienne, publié après un entretien à Abidjan entre M. Ouattara et le représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simão.
Selon Alassane Ouattara, les élections sont un impératif pour toute l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin de ces trois nations, et qui y a soutenu tous les efforts de sortie de crise.
Selon le chronogramme consensuel avec la Cedeao, les transitions malienne et burkinabé devraient prendre fin en 2024, tandis qu’en Guinée le retour à l’ordre constitutionnel est prévu courant 2025. Le Mali vient de tenir un référendum constitutionnel dont l’annonce avait été bien accueillie par l’instance sous-régionale, qui avait d’ailleurs félicité le gouvernement de transition.
Par ailleurs, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont été suspendus des organes décisionnels de la Cedeao après les prises de pouvoir par des militaires respectivement en 2020, 2021 et 2022. Le Mali et la Guinée avaient en outre été soumis à d’autres sanctions, en partie levées.
Solo Minta
Source : Tjikan