Les sanctions inhumaines prises par la CEDEAO ont deux raisons principales:
* décourager tout coup d’Etat dans la zone puisque la plupart des dirigeants ouest-africains, y compris ceux du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Burkina, se sentent menacés d’un tel putsch;
* faire plaisir à la France qui ne veut plus voir un régime malien frayant avec la Russie et décidé à restaurer l’honneur du Mali.
Le calendrier électoral n’est qu’un prétexte dans la mesure où la CEDEAO connaît les problèmes du Mali sur le bout des doigts.
Convaincu que nul ne se libère sans souffrir, je soutiens mon pays contre le diktat néocolonial de Paris et de ses laquais sous-régionaux.
Je suggère aux autorités maliennes les mesures suivantes :
– quitter la CEDEAO,
– Renvoyer chez eux tous les diplomates et soldats des pays membres de cette organisation;
– tourner nos voies commerciales vers la Guinée, la Mauritanie et l’Algérie,
– modifier la Charte pour instaurer une Transition de 3 ans;
– élargir le gouvernement à toutes les principales forces politico-sociales;
– poursuivre la diversification des partenariats militaires, y compris avec les fameux mercenaires russes;
– négocier avec la Chine, la Russie et l’Algérie un prêt pouvant couvrir le budget de l’Etat pendant 3 ans, soit 6.000 milliards de Fcfa, moyennant des garanties minières et agricoles.
Source : Info-Matin