Présidentielle du 29 juillet :
les bâtisseurs
en lambeau ?
Le porte-parole de la Plateforme des bâtisseurs, le Pr Clément Dembélé après un tour chez Mountaga Tall se retrouve avec le candidat Soumaïla Cissé et presque tous les autres membres : Moussa Sinko Coulibaly, Houseyni Amion Guindo, Me Montaga Tall, Modibo Sidibé, chacun s’est personnellement engagé dans la course pour Koulouba. Qui va alors soutenir qui ?
À la création le 31 mai 2018, Me Mountaga Tall, aujourd’hui candidat de l’Union pour le Mali’’, précisait : « Nous venons d’horizons divers avec des parcours différents. Mais nous avons tous en commun : Le Mali.
Quant à Hamadoun Touré, de l’Alliance Kayira, il dira que la nouvelle alliance se veut une force de propositions novatrices pour sortir le Mali de l’ornière : « Nous voulons être une force alternative avec des idées fortes pour lutter contre la corruption et gouverner autrement ».
Modibo Sidibé, président des FARE et aujourd’hui candidat du Nouveau pôle, voyait en la création de cette alliance, le rassemblement de tous les démocrates et patriotes. « C’est le rassemblement de tous ceux qui veulent bâtir un Mali nouveau au-delà des différences ».
En tout cas, comme les observateurs avaient prédit dès le départ, la plateforme n’a pas résisté au nombrilisme politique de ses membres qui semblent être tous prétentieux et non ‘’fous du Mali’’.
Lutte contre le chômage :
Modibo SIDIBE propose
le COREP
Le Contrat de Reconversion Professionnelle (CORCEP) pour les jeunes diplômés sans emplois, c’est l’alternative trouvée par le superflic, ancien PM Modibo Sidibé contre le chômage qui gangrène le milieu jeune de notre pays. Aussi, au titre des engagements du candidat du Nouveau pôle politique, l’on retrouve également la protection de l’environnement, la promotion de l’urbanisation, la cohésion sociale, la protection des pratiques religieuses…
« Je m’engage à développer une politique de protection de l’environnement à la hauteur des enjeux ; je m’engage à promouvoir un urbanisme maîtrisé et respectueux du cadre de vie ; je m’engage à favoriser la cohésion sociale en mettant en place des cadres de concertation entre tous les acteurs de la société ; je m’engage à protéger les pratiques religieuses dans le cadre de la laïcité républicaine et dans le respect des valeurs qu’elles portent ; je m’engage à faire en sorte que les cultes s’organisent dans la fiabilité, la tolérance et la paix civile ; je m’engage à ce que l’État veille sur la qualité pédagogique de l’enseignement coranique ; je m’engage à ce que l’enseignement délivré par les médersas ouvre les élèves sur la vie sociale et l’activité professionnelle », a distillé le candidat, mardi lors d’une rencontre dans une commune du district.
Banamba:
les commissions de
distribution des cartes d’électeurs appuient sur l’accélérateur
Les commissions communales de distribution des cartes donnent un coup d’accélérateur aux opérations de remise des cartes d’électeur biométriques. L’objectif visé est de rattraper le retard occasionné par la grève des administrateurs dans la localité. À ce jour, le taux de retrait des cartes d’électeurs était de 17,32 %. Un taux qu’il faut coûte que coûte améliorer pour pouvoir espérer sur un taux de vote respectable dans la commune, selon des observateurs.
Mopti :
Des mouvements de la
milice Dan Nan Ambassagou sèment la panique
Après l’incident du dimanche dernier entre la milice dogon et un détachement des FAMA dans la localité de Kanou-Kombolé qui a occasionné des motos brûlées, Dan Nan Ambassagou s’est fait signaler, hier mardi, dans plusieurs localités du pays dogon où la nouvelle a provoqué des vents de panique, en certains endroits. Il s’agit entre autres de Sangha où ils ont fait des tirs de sommation.
Juste après, lesdits donzo ont pris la direction de l’arrondissement de Kani Gogouna ou Bandiagara, selon une source locale.
À titre de rappel, plus de 300 motos de ces chasseurs ont été brûlées, le dimanche dernier, par un détachement des FAMA face à leur refus d’obtempérer à l’opération de désarmement.
Immobilier :
le 4e SIMAP a vécu :
Le Salon de l’immobilier malien à Paris (SIMAP) qui était à sa 4e édition, s’est tenu, du 6 au 8 Juillet 2018. L’initiative, comme les précédentes, participe à la consolidation de la démarche de facilitation de l’accès des Maliens de l’extérieur au logement et au foncier pour promouvoir l’initiative privée.
L’invité d’honneur de la présente édition était la Mairie du District de Bamako. Le Salon de l’Immobilier Malien à Paris (SIMAP) est devenu au fil des années le vecteur commercial le plus direct, le plus complet et le plus efficace en direction de la Diaspora Malienne de France et d’Europe, nous a-t-on confié.
La cérémonie de lancement du Salon était placée sous le patronage du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Cheick Sidya SISSOKO dit Kalifa, suivie des visites des stands d’information, d’exposition et de relations publiques.
En outre, le Salon a abrité un auditorium dédié à recevoir des conférences-débats sur des thématiques actuelles. Trois thèmes ont été présentés et débattus lors de ce Salon : Thème I : le marketing urbain du District de Bamako ; Thème II : La diversification de l’offre de produits immobiliers dans un contexte de partenariat public-privé ; Thème III : L’acquisition, la sécurisation et l’aménagement dans le secteur de l’immobilier au Mali.
Le Gouvernement du Mali, dans la droite ligne de sa mission régalienne de prise en charge des préoccupations des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur, à travers le Département de l’Habitat et de l’Urbanisme, veillera sur l’objectif de prise en compte et d’implication de la Diaspora, en ce qui est du secteur de l’immobilier au Mali.
Il était question au cours de ce rendez-vous de donner écho à l’espoir de nos compatriotes à l’étranger, de pouvoir accéder à la propriété foncière et immobilière, pour résoudre leurs problèmes de logement et d’investissement au pays, à travers un contact direct avec les acteurs de la filière que sont les services compétents de l’État et les divers opérateurs économiques du secteur.
Milieu universitaire:
Affrontements entre des étudiants de la FSEG et de la FLSL
Lundi dernier, dans la cour de la FSEG, les étudiants de la Faculté des Lettres, Langues et des Sciences du Langage de Bamako (FLSL) et ceux de la Faculté des sciences économiques et de gestion se sont affrontés. Contrairement aux rumeurs distillées sur les réseaux sociaux, il n’y a pas eu mort d’homme.
Ce conflit, selon le secrétaire général adjoint du bureau de coordination de l’AEEM, M. Maiga, cette violence entre clans AEEM s’explique par des rivalités et des problèmes de leadership. Ce sont des conflits qui datent depuis longtemps et il ne s’agit pas non plus d’un malentendu autour de la distribution des ordinateurs offerts par le président IBK. Car, selon M. Maiga, ces ordinateurs n’étaient même pas encore remis au ministère de l’Enseignement supérieur.
Info-matin