Les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ont démarré ce lundi 29 mai 2023 à l’Institut de Formation professionnelle Sonni Ali Ber de Bamako Rive Droite. Accompagnée de plusieurs acteurs de l’éducation notamment, Mahamadou KEÏTA, directeur du centre national des examens et des concours de l’Éducation (CNECE), Mme SIDIBE Dédéou OUSMANE, ministre de l’Éducation nationale, a lancé les épreuves écrites du Cap. Ainsi, ils sont au nombre de 26 244 candidats à composer sur toute l’étendue du territoire national.
Étant le deuxième examen de fin d’année en cours après le DEF, le Certificat d’Aptitude professionnelle se déroulera sur 4 jours.
Comparativement aux examens du CAP 2022 (23.434 candidats) le nombre de candidats est plus élevé cette année, dont un rajout de plus 3 000 candidats.
Les 26 244 candidats à la recherche du précieux sésame sont repartis entre 81 centres. Pour sa part, le centre d’examen de l’Institut de formation professionnelle Sonni-Ali-Ber (IF-SAB) de Banankabougou accueille 668 candidats pour 14 salles et surveillés par 45 surveillants.
Ainsi, SIDIBE Dédéou OUSMANE a indiqué que les postulants composent dans les matières comme la résistance des matériaux (RDM), le français, l’hygiène alimentaire, l’électrotechnique, la technologie, les travaux publics (TP), les TP de pâtisserie, etc.
Après avoir fait le tour de quelques salles d’examen pour prodiguer des conseils, moraliser et encourager les candidats, la ministre de l’Éducation nationale a donné le coup d’envoi de l’examen dans la salle N°85 à 8 heures en déchirant la première enveloppe contenant l’épreuve de RDM (spécialité Dessin-bâtiment).
Elle a ensuite été aidée par les responsables pour la distribution transparente des sujets.
La surveillance du CAP sera rigoureuse et transparence tout comme les autres examens, rassure la ministre tout en expliquant que les examens visent à tester le niveau des jeunes scolaires afin de corriger leurs lacunes.
Pour la ministre en charge de l’Éducation, le Mali ne peut pas avancer sans le domaine des techniciens, qui est un secteur très vital pour son développement économique.
« Notre pays a besoin de techniciens qualifiés sur le marché de l’emploi » a-t-elle dit.
Puis, elle a réaffirmé le soutien des autorités de la Transition et évoqué son souhait pour la transparence des résultats obtenus à l’issue des examens de fin d’année.
Enfin, la cheffe du département en charge de l’éducation a exhorté les surveillants à redoubler d’efforts, à être fermes et rigoureux au cours de ces examens afin que les résultats souhaités soient obtenus.
PAR AMINA SISSOKO
Source : Info Matin