Le président –candidat, Ibrahim Boubacar Kéïta faisait corps le samedi 14 juillet 2018 avec les populations de Yanfolila et Bougouni sorties en pompe pour lui réaffirmer leur confiance dans sa course pour un second mandat.
A Yanfolilia tout comme à Bougouni, le président-candidat, Ibrahim Boubacar Kéïta a tenu respectivement son meeting de campagne présidentielle. Et dans les deux localités IBK a ébauché son bilan et poser les prémices de son projet, il était en parfaite symbiose avec ses militants et sympathisants.
Pour cette tournée, le candidat de l’alliance « Ensemble pour le Mali » , était accompagné de ses alliés à ne citer que le président de sa plateforme de soutien le Dr Nango Dembélé, le Pr Tiémoko Sangaré, Blaise Mogotogi le Président de l’ APCAM, Baray Togola, le doyen Mamadou Kassa Traoré,de l’UM-USRDA, son ami non moins directeur de cabinet de la présidence et bien d’autres amis et collaborateurs.
Un staff de campagne renforcé avec la délégation du mouvement IBK Kanu conduite par son président Hamidou Togola.
A Yanfolila, les slogans : « Vive IBK » « IBK nous te voulons » ou « Boua Ta Bila » ont accueilli le président-candidat. Le maire de Yanfolilila et la présidente de la plateforme « Ensemble pour le Mali » Sangaré Djénéba Diakité, ont tous promis au candidat le « Tako Kélé » le soir du 29 juillet.
Pour Karim Diakité, président des jeunes, IBK est leur ami pour avoir donné des postes de responsabilités aux jeunes cadres au sein de son gouvernement.
Au stade Sakoromery de Boukouni, IBK a eu droit à la même assurance où le chef de village, Baba Diakité déclare que Bougouni ne votera autre candidat que IBK.
Quant au président de l’alliance à Bougouni, Sidiki Sidibé, Bougouni va apporter 85% des voix au président sortant.
Tout au long de sa tournée, IBK a tenu un discours rassembleur, conciliant. Déclarant qu’il ne veut pas s’engager dans des promesses de campagne. Le président-candidat a rappelé les acquis de son régime notamment les reformes au niveau des forces de sécurités, l’amélioration des conditions de travail et de vie des forces de l’armée.
Avant d’ajouter qu’il avait d’autres projets en vue pour la construction de l’édifice national car à ses dires, aucun sacrifice n’est de trop pour le Mali. « Je ne suis pas fou du pouvoir mais je suis fou du Mali » a-t- dit et s’est déclaré serein pour l’avenir.