L’hôtel Olympe international de Bamako a servi de cadre le mardi 6 octobre 2015 à la tenue de l’atelier de dissémination des résultats des enquêtes sur : « l’impact des services de rappels post-récolte et de fourniture des prix des produits aux petits agriculteurs » menées par GREAT “Groupe de recherche en économie appliquée et théorique” en collaboration avec ISSER ” Institute of Statistical, Social & Economic Research à Université de Ghana”. Cette enquête s’est déroulée du 11 avril au 09 mai 2015 dans les cercles de Koutiala, Sikasso, et Yorosso. Les travaux dudit atelier étaient présidés par le Professeur Moussa Coulibaly, directeur exécutif du Great en présence de nombreuses autres personnalités.
L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) investit près de 1 million $ US dans le développement de services d’appui à la commercialisation agricole dans la région de Sikasso au Mali. Ce programme est mis en œuvre par l’Association malienne d’éveil au développement durable (AMEDD). Dans le cadre de l’évaluation de l’impact du programme, une enquête de référence a été réalisée en Avril et mai 2015par l’Institut de recherche statistique, sociale et économique (ISSER) en collaboration avec le Groupe de recherche en économie appliquée et théorique (GREAT). Selon le Pr Moussa Coulibaly, directeur exécutif du Great, l’enquête a porté sur les 140 villages du programme répartis entre 36 communes dans trois cercles de la région de Sikasso: Koutiala, Sikasso et Yorosso. Avant d’ajouter que les questionnaires des enquêteurs ont porté sur l’impact additionnel sur la qualité des céréales et les revenus des rappels de messagerie de téléphonie mobile concernant la manutention post-récolte et de la formation en gestion de la qualité. En plus des rappels concernant la gestion de la qualité des céréales, les informations sur les prix des produits via la messagerie du téléphone mobile induisent-elles des contrats de non-adhérents et des ventes parallèles par les agriculteurs? Sont entre autres des questions posées par les enquêteurs. « Les principales conclusions de l’enquête de base sont les suivantes. Le niveau d’éducation est très faible chez les agriculteurs ciblés par l’intervention (par exemple, seulement 10% sont alphabétisés en français); seulement 22% des membres du ménage qui pourraient être économiquement actifs ont déjà fréquenté l’école formelle. Les ménages cultivent environ 3 parcelles en moyenne d’une taille moyenne de 5,7 hectares de parcelle cultivée, mais la superficie totale moyenne cultivée par ménage est beaucoup plus grande dont la moyenne est de 12,5 ha. Les principales cultures par ordre décroissant de participation sont: le maïs, le coton, le sorgho, le mil, l’arachide, le riz et le niébé », a souligné le Pr Coulibaly. A l’en croire, le résultat général visé par les interventions de l’AGRA est d’améliorer non seulement la qualité des céréales, mais aussi les revenus des petits agriculteurs et leur bien-être en général. En réponse aux questions de l’assistance, le Pr Coulibaly a mis l’accent sur les difficultés qu’ils ont eu à avoir au moment de l’enquête. Avant de signaler que la taille des ménages est très grande à Sikasso. Selon lui, il y a peu d’insécurité alimentaire à Sikasso
Aguibou Sogodogo
source : Le Républicain