Selon l’enquête de deux organisations des droits de l’homme, les forces de sécurité (BIR) auraient été derrière les incendies qui ont secoué la ville de Bamenda, au Cameroun, le mercredi 8 décembre. Des incidents qui, selon les informations, auraient lieu en représailles, juste après une attaque qui a pris pour cible les forces de sécurité camerounaises.
D’après les informations données par RFI, les faits se seraient déroulés dans la soirée du mercredi 8 décembre. D’après l’explication du média français, deux (02) ONG affirment qu’ « un convoi du BIR a été visé par un engin explosif improvisé sur la route de Mbengwi ». Selon des chercheurs du centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique et de la Base de données sur les atrocités de la crise anglophone au Cameroun, « c’est une attaque revendiquée par les forces de défense d’Ambazonie pendant laquelle plusieurs membres du BIR ont été tués dont un officier supérieur ».
Selon la même information, certains membres du BIR et d’autres unités des forces de sécurité se seraient livrés à plusieurs exécutions extrajudiciaires de civils, notamment de deux jeunes garçons. Le rapport de ces deux ONG indique que « les membres du BIR auraient brûlés plusieurs maisons et des marchés le long de la route de Mbengwi et au rond-point de l’hôpital ». « Des témoins affirment que les militaires auraient pris de l’essence, brûlé et pillé des maisons » dit le rapport selon les informations du média.
D’après nos confrères, « le ministère camerounais de la Défense a qualifié les incendies de maisons civiles de fausses machinations. Et de propagande ». En ce qui concerne les deux (02) organisations des droits de l’homme « demandent l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante », affirme Radio France Internationale.
Kadidiatou Diarra, stagiaire
Source: LE PAYS