Comme annoncés par plusieurs médias, les motifs de l’arrestation et de l’emprisonnement illégal de Mamadou Tangara, maire de la Commune urbaine de Sikasso, pour une affaire de corruption ou de spéculation foncière, ne résistent pas à l’analyse. Ils viennent d’être rejetés par la Cour suprême.
Les auteurs de la cabale contre le maire de la Commune urbaine de Sikasso sont en passe d’être démasqués, car le dossier de mise en accusation du secrétaire général adjoint de la section Rassemblement pour le Mali (RPM) de Sikasso serait vide.
La Cour suprême a rejeté les motifs de l’accusation, jugés insuffisants pour incriminer un officier d’état-civil. Elle demande au Tribunal de Bougouni d’autres motifs qui incrimineraient le maire Tangara. Ce qui prouve à suffisance que cette arrestation cache des zones d’ombre.
Nous apprenons que le seul dossier consistant contre le maire serait celui du magistrat qui avait déclaré être dépossédé de son héritage. Selon, les proches du dossier, ce cas est d’ailleurs en train d’être résolu à l’amiable.
Si c’est chose faite, l’élu de Sikasso pourrait retrouver la liberté très prochainement au détriment de ses détracteurs politiques qui avaient juré de l’enfermer à la suite de sa victoire éclatante à leur détriment lors de la mise en place de la section régionale du parti au pouvoir.
La Cour suprême a dénoncé également la détention de l’officier d’état-civil. Puisque dans un de ses arrêts, elle indique qu’un maire n’est emprisonné à sa requête. Ce qui n’était pas le cas en la circonstance.
Ousmane Daou
Source: L’Indicateur du Renouveau