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Cabale contre la directrice générale de l’Anaser : Qui en veut à Assa Sylla ?

La bonne dame fait l’objet d’attaques tous azimuts ridicules et infondées. En manque d’arguments, ses détracteurs vont jusqu’à étaler sa vie privée  au devant de la scène publique. Ces attaques ciblées donnent tout l’air d’une cabale qui ne dit pas son nom. Elles sont l’œuvre de l’ancien DAF et des proches de l’ancien Directeur, car la DG refuse de se laisser téléguider et manipuler.

 Assa Sylla Directrice Générale anaser route

Refusant de se laisser aller à la corruption, le népotisme et le favoritisme, certains cadres proches de son prédécesseur  s’adonnent à toutes sortes de manœuvres, allant jusqu’à porter atteinte à sa vie privée.

Le commanditaire de cette cabale n’est personne d’autre que l’ancien DAF, Salif Doumbia qui a été recruté par la même Directrice Générale avec les bénédictions de Marimpa Samoura, ministre délégué en charge du Budget sous la transition. Ce Salif Doumbia habitué aux coups bas, à la corruption, au népotisme et autres détournements d’envergure dans plusieurs départements.

Il y a quelques années, il avait été chassé du ministère de l’Artisanat et du Tourisme sous N’Diaye Ba pour malversation financière. Le dossier est d’ailleurs toujours pendant devant le Pôle économique et financier de Bamako. Cet amoureux de l’alcool se retrouvant au poste de DAF de l’Anaser a voulu faire main basse sur les fonds de la structure, fort heureusement la directrice est vaillante.

Salif Doumbia commença d’abord par créer un flou artistique aussi digne d’une scène de magie abracadabrantesque dont il est le seul à détenir le secret. Ainsi, Salif Doumbia avait tenté de donner,, sans appel d’offres, le marché de la structure à un opérateur économique dénommé Sylla qui a un contentieux avec le département de l’Equipement et des Transports suite à une livraison de véhicules en TTC qui sont restés sans immatriculation. La directrice vaillante a découvert le pot aux roses.

Lors d’une mission d’inspection des finances couvrant la période 2011-2012 et 2013, il fut constater la création par le directeur sortant d’une agence de communication fictive du nom de ‘’Trad com’’ avec un des ses amis avec qui, ils ont carotté plus de 111 millions de nos francs en 2012.

C’est ainsi que la directrice qui a échappé à plusieurs tentatives d’abus de la part de cet individu peu recommandable décida de mettre fin à leur collaboration. Alors commença la cabale contre elle.

Dans sa haine et sa volonté aveugle de se venger de la directrice qui l’a relevé, il forma autour de lui tout un réseau de collaborateurs pour nuire à la directrice. Dans ce réseau figure également un autre rat de bar, en la personne du chef de division du personnel, Woundioum Sissoko, qui cherche la création en son nom d’un service des Ressources Humaines. Ce Woundioum est un jeune arriviste, un opportuniste exceptionnel. Il a toujours su se mettre du coté du pouvoir, tantôt militant du Pdes, qui l’a valu d’être recruté à l’Anaser comme contractuel en 2008 pour ensuite intégrer la Fonction publique, tantôt il devient militant du RPM. L’autre ténor du trio est Souleymane Ag Lumumba, un adepte inconditionnel de Bahacus connu de tous les bars de Bamako. Ce fainéant hors pair rêve de se voir un jour à son tour chef de division sans aucune qualification pour diriger un tel poste. Pour y arriver, il choisit de nuire à la directrice.

C’est ce trio avec des fonds de pantalon aussi troués qu’un tamis qui est l’auteur de cette cabale grotesque et honteuse. Un proverbe bambara dit que ‘’lorsqu’on veut monter sur l’arbre de la transparence, il faut d’abord s’assurer que le fond de son pantalon n’est pas troué’’. Le chien aboie la caravane passe.

De sa nomination à nos jours, La Directrice, Assa Sylla a tout mis en œuvre pour redresser cette structure que certains politicards ont transformé en un bureau de placement. Aucune malversation n’a été décelée. Aujourd’hui, elle mérite le soutien des organisations faitières des associations de femmes, car c’est une battante et un cadre valable qui fait la fierté de la gente féminine au Mali.

Son malheur aujourd’hui, c’est le faite d’être entourer de collaborateurs qui sont tous prêts à la poignarder dans le dos à la première occasion. Sinon comment comprendre que son adjoint, gendarme de son état puisse cautionner le vol des documents du service pour d’autres besoins autres que la sécurité routière.

Dans ce tohubohu, l’on se demande où est passé son chargé de communication qui ne lève même pas le moindre petit doigt, il fait le mort pendant que son service est attaqué. Or on lui reconnait sa réactivité dans des pareilles situations. Quelle est la raison de son mutisme ?

 

Harber MAIGA

SOURCE: Le Prétoire
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