Sans surprise, le parti au pouvoir au Burundi, le CNDD-FDD, sort grand vainqueur des élections législatives. Il a remporté 77 des 100 sièges à l’Assemblée nationale, lors de ce scrutin très controversé, qui a ouvert le 29 juin les élections générales burundaises, a annoncé ce mardi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Quand à la coalition d’opposition des Indépendants de l’Espoir, menée par les opposants Agathon Rwasa et Charles Nditije, elle s’est vue attribuer 21 sièges. Au départ, la coalition avait pris la décision de boycotter le scrutin, mais la Céni a affirmé n’avoir jamais reçu de requête formelle demandant le retrait des listes de ses candidats. Le parti allié au CNDD-FDD, l’Uprona a, lui, remporté les deux sièges restants.

Même si ces élections législatives ont eu lieu, la situation est toujours très tendue au Burundi après la tentative de coup d’Etat contre le président pierre Nkurunziza, qui compte se représenter pour un troisième mandat. Une décision qui a provoqué une vague de manifestations violentes dans le pays, menée par la société civile burundaise, qui dénonce l’attitude du chef d’Etat. Selon cette dernière, la Constitution ne l’autorise pas à briguer un troisième mandat.

Les rang des opposants au président burundais a grossi. Beaucoup se sont exilés à l’international, menaçant de mener cette fois-ci jusqu’au bout un nouvel coup d’Etat pour renverser le pouvoir en place. La situation au Burundi préoccupe toujours la communauté internationale.

Source: Afrik