Le processus électoral n’a été ni libre, ni transparent, encore moins démocratique”, précise le communiqué d’Agathon Rwasa, le chef de la coalition.
Il dit “rejeter les résultats fantaisistes pouvant être proclamés à l’issue de ce supposé scrutin”.
Selon des résultats provisoires portant sur 17 des 18 provinces du pays, l’approbation oscillerait entre 50 et 85%.
Si le oui l’emportait, la nouvelle constitution permettrait au président Pierre Nkurunziza de diriger le Burundi jusqu’en 2034.
Par ailleurs, le Comesa, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, a annoncé ce samedi qu’il retirait au Burundi l’organisation de son sommet des chefs d’État.
La rencontre devait se tenir le mois prochain à Bujumbura, la capitale burundaise.
Le Comesa n’a avancé aucune raison, selon l’Agence France Presse.
BBC