La Cour constitutionnelle du Burundi a statué mardi en faveur d’un troisième mandat pour le président Pierre Nkurunzia.
Selon la Constitution, les présidents ne peuvent être élus que pour deux mandats.
Mais la Cour a conclu que la candidature du président burundais pour un troisième mandat n’est pas anticonstitutionnelle.
Cette décision intervient alors que le vice-président de la Cour constitutionnelle du Burundi a quitté le pays.
Sylvère Nimpagaritse, l’un des plus hauts magistrats du pays, devait se prononcer sur la légalité de la candidature du chef d’État.
Manifestations violentes
Cette éventuelle réélection a causé, pendant plus d’une semaine, des manifestations violentes.
Mais les alliés de M. Nkurunziza estiment que son premier mandat ne compte pas puisqu’il a été nommé par le Parlement.
Lundi, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exhorté M. Nkurunziza à abandonner sa candidature.
“Nous sommes profondément préoccupés par la décision du président Pierre Nkurunziza, qui passe au-dessus de la Constitution de ce pays”, a déclaré M. Kerry à des journalistes lors d’une visite au Kenya.
M. Nkurunziza est au pouvoir depuis la fin de la guerre civile en 2005.
Source: BBC